Vidéo. Quand la Chemma algérienne s’exporte au Brésil

Redaction

Les supporteurs algériens font parler d’eux au Brésil. Au pays de la samba, ils ne se contentent pas de prendre des bains de soleil en attendant d’aller assister aux matchs de la Coupe du monde. Figurez-vous, qu’ils travaillent aussi, mais de quelle manière ? Certains supporteurs font de la promotion du tabac à chiquer !

Les Algériens qui consomment 700 millions de sachets (de 20 et 30 g) de « chemma » (tabac à chiquer) par an, selon les statistiques de la Société nationale du tabac et allumettes (SNTA), s’adonnent à leur loisir préféré même au Brésil et initient des supporteurs étrangers à leur addiction. Nos supporteurs apprennent même aux autres supporteurs étrangers comment le tabac à chiquer est utilisé et quel est son effet… magique. Dans une vidéo qui fait le buzz sur Facebook, un groupe de supporteurs algériens, montre à une Argentine comment appliquer une «Refra chemâa », comme les algériens. L’un d’eux lui roule un joint qu’il lui refile. Elle le met aussitôt sous sa lèvre supérieure. Ainsi, entre les matchs, les algériens sont fidèles à eux-mêmes et à leur réputation. Les supporteurs  sont ravis d’avoir convaincu cette Argentine de tester la chemma. D’autant plus que les femmes en Algérie ont plus du dégoût que de l’attirance envers le tabac à chiquer. Donc, pour une fois qu’une femme partage avec eux leur loisir, cela se fête !

En plus d’être doués pour mettre de l’ambiance partout, ils initient les étrangers à une pratique 100% algérienne et malheureusement dangereuse car en dépit des méfaits de la « Chemma » sur la santé physique et morale du chiqueur (cancer de la gencive notamment), les accros à cette substance trouvent beaucoup de difficulté à se détacher de leur dose de nicotine et vont même jusqu’à initier les étrangers à cette pratique. On se demande bien combien d’amateurs de la Chemma nos Algériens vont laisser derrière eux au Brésil ?

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