Depuis qu’une rumeur m’a laissée quasi-mourante du sida à la une d’un journal national, j’avoue que j’entretiens avec la presse des relations à distance, des relations sous contrôle, tant il est difficile de rétablir la vérité quand les gros titres vous ont condamnée à mort.
Mais ma méfiance et ma distance ne sont pas de la défiance généralisée : ce qui a été abîmé par les uns a heureusement été réparé par les autres. Les médias restent des espaces d’expression libre – parfois capables de reconnaître leurs erreurs –, des lieux de débat où la différence des points de vue permet souvent de rétablir la vérité, du moins l’objectivité des faits.
Alors ne vous étonnez pas de me retrouver présidente d’honneur du Club des amis de Bakchich ! La disparition d’un média, d’un titre de presse sérieuse, c’est la disparition d’un peu de notre liberté d’expression, c’est la disparition d’un peu de pluralisme de la pensée.
Si nous ne restons pas vigilants, ces petits peu feront beaucoup et la démocratie sera véritablement en danger.
Elle l’est déjà : les agissements de messieurs Hortefeux et Besson exhalent des relents nauséabonds d’une France à la Vichy particulièrement indigeste. Oui, contre toutes les attaques quotidiennes de nos libertés fondamentales, les sites d’information et un journal comme Bakchich sont absolument nécessaires.
Alors demandez tout autour de vous, à vos amis, à vos parents, à vos collègues de travail, de soutenir Bakchich en achetant le journal dans les kiosques, en s’abonnant, voire en devenant actionnaire (voir ci-dessous).
Pour Bakchich, chiches ?
Isabelle Adjani
Isabelle Adjani devient présidente d’honneur du Club des amis et actionnaires de Bakchich. Si vous voulez et pouvez nous soutenir, rejoignez le Club !
Bakchich.info