Le nouveau ministre de la Communication, l’écrivain Hamid Grine, a pris mardi ses fonctions, en remplacement de Abdelkader Messahel, qui a été «rappelé» à son ancien poste, à savoir ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines. Aussitôt installé, Grine a donné un aperçu sur ce qui semble être sa mission.
Le nouveau ministre de la communication a estimé d’emblée qu’il « n’y a pas de presse privée ou de presse publique, mais une presse professionnelle ». Il a indiqué, d’autre part, qu’il travaillerais pour une «presse sérieuse, ouverte, rigoureuse et crédible» et qu’il se battrait contre «une presse qui diffame, cherche le sensationnel ou qui attaque les personnes». Il faut dire que le secteur de la communication est assez sensible au vu des différents problèmes auxquels il fait face. Et parmi ces derniers, bien évidemment, il y a celui lié à l’éthique et la déontologie. Si l’on prend au mot le nouveau ministre, il est à prévoir que certaines chaînes de télévisions, à l’image d’Ennahar Tv ou bien Numidia News, qui se sont illustrées par des attaques diffamatoires à l’encontre de quelques militants «anti 4ème mandat» brigué par Bouteflika lors de la toute dernière élection présidentielle, soient rappelées à l’ordre. Des chaînes de télévisions qui exercent en Algérie avec une autorisation d’une année renouvelable.
Le nouveau ministre aura à plancher également sur d’autres problèmes comme l’accès à l’information ou la distribution de la manne publicitaire publique. Des chantiers énormes et sensibles qui ont fait que le Ministère de la communication est le plus instable. Ces dernières années, rarement un ministre a dépassé une année à la tête de ce département.
Elyas Nour