Dans une nouvelle démonstration de médiocrité crasse, le journal arabophone Echorouk a versé dans le sexisme le plus primaire. Dans un article publié dans l’édition de vendredi 28 août et intitulé : « La domination de l’élément féminin dans les institutions éducatives menace l’avenir du système éducatif », le journaliste, qui, comme la ligne éditoriale de son journal d’obédience islamiste, semble avoir un problème avec les femmes, est donc allé demander l’avis de « spécialistes » sur la présence en nombre des femmes dans le secteur de l’Education nationale.
Les trois « experts » auquel le pseudo journaliste s’est adressé se sont montrés plutôt corrects dans leurs commentaires. Ils ont tenté d’expliquer la prédominance, en nombre, des femmes dans le corps des enseignants. Aucun des trois n’a cependant conclu à une « mauvaise » influence de la présence féminine dans les classes.
Le titre est donc un commentaire de l’auteur qui va ainsi confirmer la tendance de cette publication vers le mépris de tout ce qui féminin. Il est vrai qu’au sein d’Echorouk, des femmes côtoient les hommes. Mais la bêtise n’ayant pas de limite, on préfère souvent se montrer schizophrène.
Ce n’est pas la première fois que ce journal fait un dérapage racial ou sectaire. Il y a quelques mois, il avait fait montre d’un grand mépris envers les migrants subsahariens qu’il a qualifié de « malades ». Ces derniers sont même « soupçonnés » d’importer « des maladies ».
Essaïd Wakli