Médias/ Les graves dérives d’Echorouk

Redaction

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Après les écarts de la chaîne de télévision éponyme, le journal Echorouk récidive dans la dérive islamiste. Un de ses chroniqueurs s’est adonné, dans l’édition de dimanche 28 juin, à un exercice pour le moins inédit. Il a tenté d’enlever au groupe Daesh toute connotation terroriste et a présenté la nébuleuse, qui fait des victimes innocentes un peu partout dans le monde, sous l’habit de « rassembleur » des musulmans sunnites dans le monde.

Pis, le journaliste, connu pour ses penchants islamistes, prédit à cette organisation un rôle de « sauveur » de la Palestine et un justicier pour le monde arabe et de réparateur historique des injustices induites par les accords de Sykes-Picot, qui ont dessiné, au lendemain de la première guerre mondiale, la carte du Moyen-Orient.

Ce n’est pas la première fois que le journal Echorouk se distingue de cette manière. Lors des attentats qui ont touché, en janvier dernier, le journal satirique français Charlie Hebdo, il avait déjà publié des écrits proches des thèses terroristes. Plus encore, il avait considéré que les terroristes qui avaient commis ces attentats ne sont pas des « terroristes ».

Il y a quelques semaines, la radio appartenant à ce groupe a diffusé une interview de Abdelfettah Hamadache où l’homme plaide pour l’ouverture d’une ambassade de l’organisation terroriste, Daesh, en Algérie.

Malgré les interpellations répétées des autorités, les responsables de ce média rechignent à se remettre en cause. Ils poursuivent leur soutien aux terroristes de tous bords. Et les autorités se limitent, pour l’heure, à diffuser des communiqués. Jusqu’à quand ?

Essaïd Wakli

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