Une poignée de pays ont empêché la conclusion d’un traité contraignant sur le climat à la conférence de Copenhague et il est urgent de revoir le processus de négociations pour éviter la répétition d’un tel scénario, déclare le Premier ministre britannique. La conférence s’est achevée sur un accord a minima, qui n’a rien de contraignant, à l’issue de négociations qui ont été « au mieux imparfaites, au pire chaotiques », a estimé Gordon Brown. « Nous ne permettrons pas que quelques pays nous empêchent d’aller de l’avant », a dit le chef du gouvernement britannique par visioconférence, sans désigner les Etats auxquels il pensait. « Ce qui s’est déroulé à Copenhague, c’est un processus de décision plein de défauts ». « Il nous faut trouver le moyen de faire avancer le processus », a ajouté Gordon Brown. De son côté, le secrétaire britannique aux Changements climatiques et à l’Energie, Ed Miliband, s’exprimant lundi dans les colonnes du Guardian, reproche spécifiquement à la Chine d’avoir empêché une entente à Copenhague sur des objectifs de réduction des rejets de gaz à effet de serre. Ed Miliband estime en outre, selon ses collaborateurs, que le Soudan, le Venezuela, la Bolivie, le Nicaragua et Cuba étaient eux aussi responsables de l’incapacité à dégager un véritable accord à Copenhague.
Reuters
