Le ministère des Affaires étrangères a exprimé, dans un communiqué rendu public hier, son « refus catégorique de tout ce qui est en mesure de nuire aux relations entre la Tunisie et les pays frères ».
Le ministère a mis l’accent sur « le niveau de coopération bilatérale constructive et de coordination sécuritaire permanente sur le terrain entre la Tunisie et l’ensemble des pays de la région, notamment l’Algérie sœur, étant donné l’étendue des défis sécuritaires communs, et l’ampleur de leurs retombées sur la stabilité du pays ».
Ce communiqué intervient suite aux allusions et accusations relayées par les médias et les réseaux sociaux, pointant l’implication de pays étrangers, notamment ceux limitrophes, dans les événements de violence et d’assassinat survenus dans notre pays.
« La Tunisie innocente l’Algérie de ces accusations, et de tout ce qui est de nature à toucher la sécurité et la stabilité dans notre pays, du fait des liens entre les deux pays et de la communauté de destin entre les deux pays frères », a ajouté le ministère. Il a mis en garde toutes les parties politiques, et composantes de la société civile, contre « les répercussions d’attenter aux relations fraternelles et amicales entre la Tunisie et l’ensemble des pays frères et amis, notamment, dans cette conjoncture critique que traverse le pays. »
« Cette conjoncture requiert davantage de rapprochement et de concertations avec l’ensemble des Etats pour sécuriser les conditions d’’inviolabilité et de stabilité pour nos peuples », selon le même communiqué.
Le mouvement Ennahdha a condamné a son tour dans un communiqué, publié le même jour, les allusions et les accusations qui visent « à pervertir les relations entre la Tunisie et les pays frères et amis ». Le mouvement islamiste a affirmé « l’extrême importance stratégique des relations entre la Tunisie et les pays voisins, en prime la sœur aînée l’Algérie, ainsi que les pays amis ».