Tizi Ouzou. la directrice du musée veut empêcher une action de sensibilisation contre les violence faites aux femmes

Redaction

La directrice du musée de Tizi Ouzou a tenté, vainement, d’empêcher une manifestation contre les violences faites aux femmes, ce mardi matin, dans la capitale du Djurdjura. Cette manifestation est organisée par la célèbre association Amusnaw dans la placette du centre ville, située devant le musée (ex-hôtel de ville) pour célébrer la journée internationale contre les violence faites aux femmes, qui coïncide avec le 25 novembre.

Les organisateurs de cette manifestation, qui ont mobilisé une quarantaine de leur effectif; entre psychologues, médecins, étudiants et autres adhérents pour sensibiliser les citoyens contre les violence faites aux femmes ont pourtant eu l’autorisation de la mairie de Tizi Ouzou pour tenir cette action, et ont informé les services de sécurité de leurs action. Mais cela sans tenir compte de la directrice du musée « qui croit que cette placette lui appartient » nous dira Hachemi Touzane, cadre de cette association, joint ce matin par algerie-focus.com. « Tant que je suis là, vous n’organisez rien ! Cette placette appartient au musée, et je ne vous autorise pas à tenir cette action. » leur rétorque la directrice de ce musée.

« Cette directrice à même crée un couac entre policiers en essayant de faire intervenir des agents de police, et les agents de sécurité du musée pour nous déloger de notre stand. Bien heureusement, nous avons pris toutes nos dispositions. Nous avons toutes les autorisations nécessaires. La mairie de Tizi Ouzou, ainsi que les services de polices sont intervenus pour qu’on nous laisse accomplir notre travail » nous dit encore M.Touzane.

Qu’est-ce qui peut bien expliquer le zèle cette cadre de la direction de la Culture de Tizi Ouzou pour empêcher l’association Amusnaw de tenir une action qui a tout les mérites d’être encouragé ? « Nous, nous sommes une association autonome. Nous n’avons pas de tutelle. Notre seule tutelle c’est la loi algérienne. Nous ne dépendons de personne, et c’est ce qui dérange à mon avis. » estime Touzene Hachimi.

Arezki IBERSIENE

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