Une consigne a été donnée aux médias pour le réduire au silence : Boudjemaâ Haïchour accuse Saïd Bouteflika, Belkhadem le suspend

Redaction

Les choses se présentent mal au FLN. Après sa sortie très critique aujourd’hui sur les colonnes du quotidien arabophone «Djazaïr News», l’ex-ministre et membre du Comité Central (CC) du FLN, Boudjemaâ Haïchour, s’est attiré les foudres de Belkhadem… Mais pas seulement. «Algérie-Focus.Com» a appris de sources sûres que le SG du FLN a décidé aujourd’hui de suspendre Boudjemaâ Haïchour et de geler toutes ses activités au sein des organes du parti.

Pire encore, nos sources affirment que l’ex-ministre a dérangé par son ton libre et très critique et que de ce fait il subira désormais la loi du silence. Les Rédactions d’Alger se sont passées le mot aujourd’hui : On ne doit plus donner la parole à Haïchour !

Même écho chez la presse publique, la radio et la télévision. Pourquoi, donc, un ex-ministre de l’ère Bouteflika est-il ainsi mis en quarantaine et privé de parole ?

Explication : Boudjemaâ Haïchour est un cacique du FLN. Il est aussi un cadre très respecté et un militant qui a su se forger une bonne réputation. Aujourd’hui sur «Djazaïr News», Haïchour n’a pas mâché ses mots.

Selon lui, citant Belkhadem, le frère du Président, Saïd Bouteflika, a eu à imposer des gens sur les listes électorales du FLN, notamment celle du ministre de l’Enseignement supérieur, Rachid Haraouibia.

La réaction ne s’est pas faite attendre. Quelques heures après la publication de l’entretien, un message passe par toutes les Rédactions des journaux : Il faut boycotter Boudjemaâ Haïchour. Quelques heures plus tard, Belkhadem le suspend.

Hicham A.     

Quitter la version mobile