Les Algériens manifestent contre l’ombre d’une famine qui ne dit pas son nom. Réduits à une situation de sous-alimentés, les Algériens ne veulent plus «vivre comme des chiens ou moins». Il est honteux que dans l’Algérie de 2011, on se trouve contrains d’investir la rue pour du sucre et de l’huile de table.
Il est honteux pour un pays qui cumule des dizaines de milliards de dollars de vivre des émeutes de la faim. Il est scandaleux pour un pays comme l’Algérie de donner l’image d’un pays corrompu et d’un peuple malheureux.
Pourquoi nous en sommes arrivés là ? L’analyse est simple : Bouteflika a échoué dans sa mission de transformer l’embellie financière en une paix sociale. Il s’est contenté d’acheter la complicité des parasites qui lui faisaient office de vitrine en oubliant qu’en bas, il y avait 35 millions d’Algériens, dont, au moins les 3 quarts sont pauvres. Ouyahia n’a pas fait mieux. Jouant aux apprentis sorciers, il a entretenu sa position d’inamovible au détriment des Algériens. Les conséquences de sa politique axée sur le tout national tantôt et sur le tout étranger tantôt sont là. Admirez ce que vous avez de ce pays !
RAF