Plus de 300 observateurs étrangers envoyés en Algérie pour contrôler l’élection présidentielle

Redaction

Plus de 300 observateurs internationaux, notamment des experts arabes, africains et européens, seront prochainement déployés en Algérie pour le scrutin du 17 avril prochain, a-t-on appris ce dimanche.

Des observateurs étrangers assisteront à l’élection présidentielle du 17 avril prochain. C’est ce qu’a affirmé, aujourd’hui, le Ministre des affaires étrangères, Ramtane Lamamra, depuis Le Caire, la capitale égyptienne, à l’issue de la signature d’un accord sur la mission des observateurs de la Ligue arabe pour l’élection présidentielle, a rapporté ce dimanche l’APS.

«Parallèlement à la mission de la Ligue arabe qui regroupe 110 observateurs, l’Union africaine a décidé de déployer 200 observateurs pour le suivi du scrutin présidentiel», a déclaré le Ministre des affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Il y aura également des observateurs de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Lamamra a ajouté que «l’Union européenne (UE) et les Nations unies seront représentées par deux groupes d’experts qui assureront le suivi technique de l’élection» et que «des personnalités internationales indépendantes de France, d’Italie, de Belgique et d’Espagne notamment, étaient également attendues pour l’observation du processus électoral à Alger et dans tout le territoire national». Celui-ci n’a pas avancé de chiffre, quant au nombre des observateurs de l’UE et de l’ONU. Mais, il est clair que celui-ci ne sera pas «important». Bien évidement, du côté des AE on affirme que l’Algérie n’acceptera des observateurs que des organisations internationales dont elle est membre. En d’autres termes, les ONG ne sont pas les bienvenues.

Des accusations de fraudes malgré tout

Il est utile de rappeler que ces observateurs ont été «invités» à assister à plusieurs rendez-vous électoraux. Sauf que leur présence n’a pas eu les résultats escomptés puisque parallèlement il y a eu des accusations de fraudes. En plus de leur nombre insuffisant, les déplacements de ces observateurs sont programmés a priori et, pour «des raisons de sécurité», leurs destinations sont connus toujours à l’avance. Mais pour bon nombre d’acteurs politiques, en l’absence d’une commission indépendante d’organisation des élections, la présence d’observateurs étrangers ne pourra garantir la transparence d’une élection.

Elyas Nour