Crise oblige, l’Algérie est à la recherche de nouveaux gisements pétroliers. Celui de Bir Sebaa, dans la wilaya de Ouargla, est entré en fonction.
Depuis mercredi 12 août, l’Algérie compte un nouveau gisement pétrolier en activité. La première phase du gisement de Bir Sebaa, situé dans la wilaya de Ouargla, a démarré.
Le gisement est de taille moyenne puisqu’il contient une réserve d’environ 758 millions de barils, dont 25% récupérables. La capacité de production est, pour le moment, relativement faible avec 20.000 barils par jour, selon le groupe public Petrovietnam. Elle devrait doubler d’ici 2019, pour atteindre les 40.000 barils par jour, grâce au renforcement des équipements et installations industrielles sur ce champ pétrolier qui comprend, en tout, neuf puits.
Ce gisement du sud algérien est géré par un consortium, composé de la compagnie algérienne publique Sonatrach, la firme thaïlandaise PTTEP et le groupe vietnamien Petrovietnam. Ce dernier détient 40% du capital tandis que les partenaires algérien et thaïlandais participent respectivement à hauteur de 25% et 35%. Le contrat d’association entre Sonatrach et Petrovietnam remonte à 2003. L’entreprise thaïlandaise PTTEP a rejoint le partenariat une année après, suite à une cession partielle d’intérêts de Petrovietnam.