8 personnalités sont en lice pour le poste de Premier ministre en Libye, dont le chef de l’alliance des libéraux, Mahmoud Jibril, et le candidat des islamistes, l’actuel ministre de l’Electricité, Awadh Al-Barassi.
Le chef du gouvernement doit être élu le 12 septembre par les 200 membres du Congrès général national (CGN), plus haute autorité politique du pays issue des élections du 7 juillet. L’actuel vice-Premier ministre Moustapha Abou Chagour, considéré comme proche des islamistes, est également candidat à la succession du chef du gouvernement de transition, Abdelrahim al-Kib, a indiqué la Haute commission de l’intégrité et du patriotisme.
Cette Commission doit valider les candidats, en vérifiant notamment qu’ils ne sont pas impliqués dans des affaires de corruption ou dans la répression de la révolte de 2011 en Libye.
L’Alliance des forces nationales (AFN) de Mahmoud Jibril, une coalition d’une soixantaine de petits partis libéraux menée par des architectes de la révolte de 2011 contre le colonel Kadhafi, détient 39 sièges sur les 80 réservés à des partis politiques.
« text-align: justify; » data-mce-style= »text-align: justify; »>Le Parti de la justice et de la construction (PJC) issu des Frères musulmans est la deuxième formation politique du Congrès avec 17 sièges.
Les 120 sièges restants ont été attribués à des candidats indépendants aux allégeances et convictions encore floues. L’élection du Premier ministre pourrait donner une meilleure idée sur l‘influence de chaque bloc dans l’Assemblée, même si les indépendants ont également présenté des candidats, comme Abdelhamid al-Naami, président du petit Parti du centre libyen. Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi et l’annonce de la « libération » du pays en octobre 2011, le gouvernement de transition avait uniquement pour mission de gérer les affaires courantes.