Le Centre fédéral de contrôle et de prévention des maladies américain (CDC) a averti vendredi que 10 000 personnes sont susceptibles d’avoir été en contact avec un virus mortel lors de leur séjour cet été dans le Parc national de Yosemite (Californie, ouest).
Au moins 6 cas de syndrome pulmonaire à hantavirus (SPH), une maladie véhiculée par la salive ou l’urine d’animaux, notamment des souris, ont été détectés et d’autres cas potentiels sont surveillés. 2 des personnes infectées sont mortes.
Toutes avaient en commun d’avoir séjourné dans le « Curry Village », une plaque tournante pour les visiteurs du spectaculaire Parc de Yosemite. Le SPH est assez rare mais il est très dangereux. Plus d’un cas sur 3 est mortel.
Il se manifeste dans un premier temps par des symptômes bénins, fièvre, maux de tête, problèmes intestinaux, toux. Mais il peut rapidement devenir fatal. Il n’existe aucun traitement. Une prise en charge rapide est donc indispensable pour augmenter les chances de survie des patients. Depuis que la maladie a été identifiée en 1993, une soixantaine de cas ont été diagnostiqués en Californie. 587 au total aux Etats-Unis. Plus d’un tiers des malades en sont morts.
APS