Armements/ L’Arabie Saoudite financerait un sous-marin russe au profit du Maroc

Redaction

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Le Maroc serait sur le point de conclure des négociations pour l’obtention de son premier sous-marin d’attaque, de fabrication russe. L’accord entre les deux pays devrait être scellé à l’occasion de la visite prochaine du roi Mohamed VI à Moscou, annoncée pour la fin de l’année en cours.

C’est du moins ce qu’a rapporté le journal américain worldtribune.com en se basant sur des rapports qu’il a pu consulter. A en croire le média américain spécialisé dans les questions internationales et géopolitiques, les négociations autour de l’acquisition par le royaume chérifien du sous-marin Amur 1650 (4e génération) traînent depuis 2013. Un responsable marocain, cité par « des médias » et dont les propos ont été repris par le World Tribune, a affirmé que l’achat de ce bâtiment de guerre sera « une affaire à long terme ». Le même responsable a également indiqué que d’autres négociations avec la Russie autour d’équipements militaires lourds  ont été suspendues par le Maroc « pour des raisons financières ».

Ayant repris l’information, le journal russe rbth.com (Russia Beyond The Headlines) estime dans son analyse que cet accord maroco-russe s’expliquerait, d’une part, par la course aux armements que se livrent le Maroc et notre pays, et d’autre part, cela serait dû, ajoute-t-on, à la déterioration des relations algéro-saoudiennes, suite au refus de notre pays de soutenir les attaques militaires du royaume wahabite contre les Houthi. Pour prendre leur revanche sur les Algériens, les Saoudiens serait prêts à payer le montant du contrat en faveur du Maroc, toujours selon le RBTH.

Un capitaine de corvette de la marine algérienne, Mohamed Larbi en l’occurrence, cité par le RTBH, estime que « ce contrat (maroco-russe concernant l’Amur 1650, NDLR) peut devenir le début d’une coopération sérieuse entre Moscou et Rabat au détriment d’Alger ». Le haut officier de la marine nationale tient toutefois Alger pour « responsable de cette situation, ayant réduit sensiblement l’intensité de ses échanges avec la Russie ».

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