Plusieurs sources médiatiques ont diffusé l’information : The European Union Times, Al Manar ou encore le journal britannique The Telepgraph… Le président russe Vladimir Poutine aurait mobilisé des forces armées pour « une attaque urgente » contre l’Arabie Saoudite en représailles, si la Syrie est attaquée. Info ou intox ?
Le président russe aurait donc pris cette décision suite à un entretien avec le prince d’Arabie Saoudite. Celui-ci lui aurait proposé des bénéfices et des avantages sur le contrôle du marché pétrolier mondial s’il s’engageait à ne plus soutenir Damas. Le prince aurait même menacé de lâcher des terroristes Tchétchènes pendant les Jeux Olympiques d’hiver en Russie. Il serait prêt à attaquer l’Arabie Saoudite, qui sans s’impliquer officiellement, soutient l’intervention des puissances occidentales, à savoir les Etats Unis, la France et l’Angleterre dans leur projet d’affaiblir le régime d’Al-Assad en faveur de l’opposition.
Les menaces occidentales pèsent lourd sur la Syrie, des frappes chirurgicales pourraient être lancées dès le 29 août. Pour justifier cette intervention armée, on évoque l’attaque avec des armes chimiques du régime de Bachar Al Assad contre son peuple. Les enquêteurs de l’ONU se sont rendus sur les lieux présumés de l’attaque chimique et y resteront jusqu’au 31 août, a annoncé le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon à Vienne. Mais d’ores et déjà, l’Angleterre a déjà envoyé six avions de l’armée de l’air à Chypre par mesure de précaution. En attendant, les résultats de l’enquête des Nations-Unis et la décision du Conseil de Sécurité, les trois pays doivent se prononcer tout à tour sur le principe d’une intervention gouvernementale.