En Egypte, les pays arabes prêts à remplacer les Occidentaux

Redaction

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Les pays arabes s’engagent à apporter leur soutien à l’Egypte pour compenser la perte des aides financières des pays occidentaux. Face aux récents événements  plusieurs pays, qui s’étaient notamment engagées à contribuer à l’effort de la transition démocratique en Egypte menacent de suspendre leurs subventions.

C’est le roi Saoud al-Fayçal, chef de la diplomatie saoudienne qui s’est porté garant auprès de l’Egypte, emprise dans une nouvelle crise, la plus grave et la plus meurtrière depuis le printemps arabe. Saoud al-Fayçal a affirmé le 19 août, que « la nation arabe et islamique avec les ressources dont elle dispose, n’hésitera pas à apporter son aide à l’Egypte ».

Le roi Abdallah d’Arabie Saoudite soutient le pouvoir en place en Egypte. Il avait ordonné l’envoi de trois hôpitaux mobiles le samedi 17 août et affirmé son appui au gouvernement par intérim « face au terrorisme » dans un message à la télévision. Ryad a estimé que la communauté internationale, en s’abstenant de dénoncer les islamistes égyptiens, les encourage à plus de violences. Il a appelé les Égyptiens, les Arabes et les musulmans à s’opposer à tous ceux qui tentent de déstabiliser l’Egypte.

Le soutien de l’Arabie Saoudite s’était manifesté dès la chute du président Mohamed Morsi le 3 juillet, renversé par le peuple et soutenue par l’armée. Le roi Abdallah avait été le premier dirigeant à féliciter le président par intérim Adly Mansour. Le prince saoudien avait alors annoncé une aide de 5 milliards de dollars. Les voisins et alliés de Ryad, le Koweït et les Émirats Arabes Unis, ont annoncé 4 et de 3 milliards de dollars d’aide.

Le soutien de l’Arabie Saoudite s’était manifesté dès la chute du président Mohamed Morsi le 3 juillet, renversé par le peuple et soutenue par l’armée. Le prince saoudien avait alors annoncé une aide de 5 milliards de dollars. Les voisins et alliés de Ryad, le Koweït et les Émirats arabes unis, ont annoncé 4 et de 3 milliards de dollars d’aide.

egypte reaction des pays alentours

Après les violences qui ont éclaté le 14 août entre les forces de l’ordre et les Frères Musulmans qui occupaient depuis plus d’un mois des places du Caire pour réclamer le retour du président déchu Mohamed Morsi, les affrontements se sont multipliés dans tout le pays et ont causé la mort de plus de 800 personnes selon les sources officielles.

Face à la situation, plusieurs pays occidentaux ont convoqué les ambassadeurs égyptiens de leur pays et ont appelé au calme, et fortement condamné le coup de force de l’armée, sans pour autant qualifier la situation de « coup d’Etat ». Plusieurs pays ont annoncé l’arrêt immédiat des aides pour l’Egypte dont le Danemark, d’autres menacent de le faire.

L’Union européenne réfléchit justement à un moyen de les suspendre, alors que l’UE a approuvé fin 2012 un programme d’aide de 5 milliards d’euros prévu pour la période 2012-2014. Les  ministres des affaires étrangères des 28 pays de l’union se réuniront le mercredi 21 août à Bruxelles pour décider des mesures à prendre en réaction à la crise égyptienne. Le scénario de la suspension de l’aide ou de l’embargo des armes est envisageable.

La Maison Blanche a quant à elle suspendu le 16 août les exercices militaires conjoints et le plan de soutien de 1,5 milliards de dollars à l’armée du pays est menacé. Des sénateurs, dont le républicain John McCain ont demandé dimanche 18 août le retrait de l’assistance militaire annuelle accordée par Washington.

L’Egypte en crise politique et sociale, risque de sombrer économiquement. Déjà privée de tourisme, une importante source de revenu, le pays est un important importateur de matières premières et des subventions extérieures.

Le soutien de l’Arabie Saoudite s’était manifesté dès la chute du président Mohamed Morsi le 3 juillet, renversé par le peuple et soutenue par l’armée. Le prince saoudien avait alors annoncé une aide de 5 milliards de dollars. Les voisins et alliés de Ryad, le Koweït et les Émirats arabes unis, ont annoncé 4 et de 3 milliards de dollars d’aide.

Le roi Abdallah d’Arabie saoudite a été le premier dirigeant étranger à féliciter le président par intérim Adly Mansour nommé le 3 juillet par l’armée, qui avait auparavant destitué l’islamiste Mohamed Morsi.