Attentat contre « Charlie Hebdo » La classe politique française ne cède pas à l’amalgame

Redaction

Updated on:

Charlie Hebdo

Le spectaculaire attentat terroriste qui a visé, ce matin, la rédaction de Charlie Hebdo à Paris, a profondément choqué l’opinion publique française. La classe politique française n’a pas tardé à réagir, et a condamner fermement cette horrible attaque terroriste qui a fait 12 morts et cinq blessé.

Les principaux partis politiques français on été unanimes a condamner sévèrement cet attentat qui a visé l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo. Pour le Parti socialiste (Parti au pouvoir), « La République a été l’objet d’une attaque d’une lâcheté et d’une gravité extrêmes. » affirme, dans un communiqué, Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire de ce parti.

« Il s’agit d’un carnage abominable et révoltant qui a vu un organe de presse être attaqué aux armes de guerre. C’est la liberté qui a été visée dont Charlie Hebdo est un acteur et un ambassadeur essentiel. » écrit-il encore, en appelant « les concitoyens à faire bloc autour des valeurs de la République ».

Pour Nicolas Sarkozy, président de l’UMP, cette attaque est une « Tragédie nationale ». « C’est une atteinte directe, sauvage, à l’un de nos principes républicains les plus chers : la liberté d’expression. » a-t-il écrit dans un communiqué. « La France est une nouvelle fois frappée par la barbarie terroriste et sa violence aveugle.

Nous ne pouvons pas céder le moindre pouce de terrain. Nous devons continuer à dire que ce que nous avons envie de dire, nous devons continuer à vivre comme nous voulons vivre. Nul ne réussira à nous en empêcher. » ajoute-t-il, en invitant « tous les français à refuser la tentation de l’amalgame et à présenter un front uni face au terrorisme, à la barbarie, et aux assassins. »

La chef de file du Front National, Marine Le Pen, a fait une déclaration, fin de cette après midi pour condamner à son tour cet attentat meurtrier contre la rédaction de Charlie hebdo. « La nation est unie pour dire son attachement viscéral à la liberté de l’information et à la liberté de la presse qui été évidemment visé », dit-elle dans une vidéo posté sur internet. « Nous français, quelles que soit nos origines, nous n’accepterons pas  que soit attenté à nos vies et à nos libertés, car c’est leur objectifs. » ajoute-t-elle.

Ces attentats sont, pour la patronne du parti de l’extrême droite, des fais « d’hommes, parfois aguerris, entraînés. Ils sont le fait d’une idéologie meurtrière qui fait en ce moment même, des milliers de morts dans le monde. l’objectif assumé de ses acte barbares est de terroriser, de paralyser par la peur pour soumettre ou censurer. », déclare-t-elle. « Il s’agi d’un attentat terroriste commis au nom de l’islamisme radical.

Le refus absolu de l’islamisme radical doit être proclamé haut et fort, par quiconque tient la vie et la liberté pour des valeurs les plus précieuses. ».  Marine Le Pen souhaite, en fin, que « Personne ne souhaite qu’une confusion soit effectuée entre nos compatriotes musulmans, attachés à notre Nation et à ses valeurs, et ceux qui croient pouvoir tuer au nom de l’Islam. Mais cet évident refus de l’amalgame, ne doit pas être non plus l’excuse de l’inertie et ou du déni » conclue-t-elle.

Pour le Front de gauche « Face à l’attentat meurtrier contre Charlie-Hebdo, une réaction démocratique et populaire s’impose ! » intitulent-ils leur communiqué. « Cet acte barbare ne doit pas être laissé sans réaction. Il frappe un organe de presse. Quels qu’en soient les auteurs, c’est à la liberté de la presse qu’ils ont voulu s’en prendre. C’est donc à notre liberté de penser qu’ils ont voulu s’attaquer. Ce sont les libertés démocratiques qu’ils veulent mettre en cause. Ils ne réussiront pas à nous intimider ».

disent-ils. « Face à cet acte odieux, il faut une réponse qui mobilise tous les démocrates, une réponse qui montre que nos concitoyen-nes refusent d’être entraînés dans la spirale de la peur, une réponse qui affirme, face au terrorisme, que la France est riche de sa diversité, fière de la liberté d’opinion qui y règne ». Pour le Front de Gauche « Face à la terreur, il faut répondre par plus de démocratie, plus de fraternité et de tolérance. »

Arezki IBERSIENE

Quitter la version mobile