12 morts, 11 blessés, dont 4 graves. Tel est le lourd bilan d’une attaque à l’arme automatique, perpétrée ce mercredi 7 janvier, en fin de matinée, au siège du magazine français Charlie Hebdo à Paris. La rédaction de ce journal satirique, connu pour avoir publié des caricature du prophète Mohamed (QSSSL), a quasiment entièrement été décimée. Les trois tueurs sont toujours en fuite.
Un Algérien parmi les victimes de l’attaque terroriste contre Charlie Hebdo
Une victime algérienne est dénombrée parmi les victimes de l’assaut terroriste qui a visé la rédaction de Charlie Hebdo, hier. Il s’agit de Mustapha Ourad, le correcteur de Charlie Hebdo. Originaire d’Ath Yenni, dans la wilaya de Tizi Ouzou, Mustapha Ourad a intégré la rédaction de Charlie Hebdo après avoir exercé ce métier dans plusieurs autre Magazines.
Ali Benflis condamne l’attentat contre Charlie Hebdo
L’homme politique algérien, Ali Benflis, a affirmé dans une communiqué transmis à notre rédaction, avoir « pris connaissance avec consternation de l’attentat terroriste perpétré contre « Charlie Hebdo ». Je condamne avec force cet acte criminel, lâche et infâme. Encore une fois, le terrorisme a révélé sa véritable nature inhumaine et barbare. Je m’incline à la mémoire des disparus et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. » écrit-il. Pour Benflis, « Les libertés, l’esprit et la pensée sont les cibles privilégiées du terrorisme. ». l’ex-chef du gouvernement algérien rappelle, dans son communiqué, « qu’en Algérie des hommes et des femmes des médias, des lettres et de la culture ont payé le prix fort de cette dérive criminelle odieuse. Mes pensées vont aussi vers eux et je rends hommage à leurs sacrifices. » conclu-t-il.
Vague d’émotion et de solidarité avec Charlie hebdo
Un élan de soutien sans précédant est manifesté, dans toutes les rédactions françaises, pour la rédaction de Charlie hebo, suite à l’attaque terroriste meurtrière d’hier. Un attentat qui a fait 12 morts, et 5 blessés. Une minute de silence est organisé, ce midi, dans toute la France.
Nouvelle fusillade ce jeudi matin à Paris
Deux policiers ont été ciblés par une fusillade à Montrouge, dans les quartiers sud de Paris, ce matin, rapporte des médias français. L’une des deux victimes auraient succombé à ses blessures. La police a réussi a interpeller l’un des auteurs de cette nouvelle attaque, alors que l’autre suspect est encore en fuite.
Le ministre de l’intérieur français annonce qu’il n’y a pas de lien établi entre avec l’attaque perpétrée hier contre la rédaction de Charlie hebdo.
Explosion, ce matin, près d’une mosquée à Villefranche
Une explosion « d’origine criminelle », à eu lieu, ce jeudi matin, aux environs de 6h, près d’une mosquée à Villefranche (Rhône). Cette explosion ayant eu lieu devant un restaurant Kebab, n’a fait aucune victime, rapport des médias locaux français.
Des grenades lancées sur une Mosquée au Mans
Trois grenades, dites à plâtre, ont été lancés, dans la nuit de mercredi à jeudi, au environs de 0h30, sur une Mosquée située dans un quartier populaire au Mans. Les déflagrations n’ont pas occasionnées de grands dégâts majeurs, selon les déclarions du parquet, reprises par la presse française. Le constat effectué sur place à permis de relever des impacte de balles sur une fenêtre de la mosquée visée.
Une salle de prière attaquée, hier soir à Port-la-Nouvelle
Deux coups feu ont été tirés sur une salle de prière, aux environs de 20h, à Port-la-Nouvelle dans l’Aude, rapporte le quotidien français Le Figaro. Aucun blessé n’a été déploré lors de cette attaque. les auteurs de ses coups de feu ne sont pas encore interpellé.
La police à la recherche des deux présumés auteurs de la fusillade d’hier
Les deux personne suspectées d’avoir commis la terrible attaque contre la rédaction de Charlie hebo, durant la matinée d’hier, sont encore recherchés par la police. Les deux frères Saïd et Chérif Kouachi, présumés auteurs de cette meurtrière attaque, sont activement recherchés par la police.
L’Algérie, solidaire du peuple français
L’Algérie s’est exprimée en fin d’après-midi sur cette affaire, par la voie du ministère des Affaires étrangères, qui s’est fendu d’un communiqué de presse dans lequel il « condamne fermement cet attentat terroriste ». « L’acte terroriste perpétré aujourd’hui contre le siège parisien d’un organe de la presse écrite française est condamnable quelles que soient les motivations de ses auteurs. L’Algérie condamne fermement cet attentat terroriste que rien ne peut justifier », indique le ministère des Affaires étrangères dans son communiqué.
« L’horreur qui a caractérisé cette attaque meurtrière disqualifie totalement ceux qui l’ont commise de toute prétention à s’ériger en défenseurs de quelque cause que ce soit ou en représentants d’une quelconque communauté », ajoute la même source, soulignant que « l’Algérie qui a payé un lourd tribut au terrorisme et à l’extrémisme, exprime sa solidarité au peuple et au gouvernement français ainsi qu’aux proches des victimes ».
Le bilan final est lourd. Très lourd. C’est le plus grand attentat terroriste orchestré à Paris depuis 1995, selon certains éditorialistes français. 12 personnes ont perdu la vie ce mercredi matin dans le nord de la capitale française. Le Procureur de la République vient de décrire le scénario de cet attentat. Au cours d’une conférence de presse, organisée ce mercredi après-midi le magistrat a explique que deux individus ont pénétré dans les locaux de Charlie Hebdo. Ils ont demandé à deux hommes de la maintenant où se trouvait l’entrée avant d’abattre l’un d’entre d’eux. Ils sont ensuite montés au 2è étage du bâtiment au moment où la rédaction de Charlie Hebdo, presque dans son intégralité, assistait à son habituelle réunion hebdomadaire. Sans hésiter, ils ont ouvert le feu en rafale, tuant dix personnes à l’intérieur de la salle, dont huit journalistes, un invité (l’économiste Bernard Maris) et un policier chargé de la sécurité présent à ce moment-là. Selon un rescapé de cette tuerie, les terroristes lourdement armés voulaient « venger le prophète ». Au total, 12 personnes ont été tuées et 11 autres blessées, dont 4 se trouvent dans une situation grave. Les autopsies sont programmées pour demain matin, affirme le Procureur de la République.
S’exprimant en français, le Secrétaire d’Etat américain, John Kerry a pris la parole ce mercredi après-midi pour condamner l’attentat commis à l’intérieur du siège de la rédaction de Charlie Hebdo. Il a déclarés que les touristes assassinés sont des « martyrs de la liberté ».
Le bilan de la fusillade relevé. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a affirmé cet après-midi que 12 personnes ont perdu la vie dans l’attentat terroriste qui a ciblé la rédaction de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo. Parmi les victimes, 10 journalistes, donct Cabu et Charb ainsi que deux policiers. L’un des deux s’appelait Ahmed, il avait 42 ans. Cet agent de police a été froidement abattu d’une balle dans la tête alors que les tueurs quittaient la rédaction de Charlie Hebdo. La vidéo de son meurtre, filmée par un amateur, est d’une extrême violence. Algérie-Focus a fait le choix de ne pas la repartager. Sur les 8 blessés, 4 se trouvent en situation « d’urgence absolue », a aussi révélé le ministre qui a confirmé qu’il y avait bien trois criminels sur les lieux de l’attaque ce mercredi matin.
Le RCD réagit
Mohcine Belabbas, chef de file du RCD, est le premier homme politique algérien a s’exprimé sur ce drame. Il dénonce une attaque contre la liberté d’expression.
Attentat barbare contre #Charlie_Hebdo. La liberté d’expression est attaqué partout en ce mois de janvier
— Belabbas Mohcine (@belabbas) January 7, 2015
Dans son dernier numéro, Charlie Hebdo brocardait largement les djihadistes.
Sur les réseaux sociaux, les témoignages de soutiens aux 12 familles de victimes de ce carnage se multiplient depuis la fusillade ce mercredi matin. En hommage aux disparus, parmi lesquels Cabu et Charb, les éléments emblématiques de la rédaction de Charlie Hebdo, des citoyens appellent à un rassemblement aujourd’hui à 19h à Paris, place de la République. À Marseille, le rassemblement aura lieu à 18h sur le vieux port. Des manifestations sont prévues dans les autres grandes villes du pays.
Rassemblement citoyen ce soir 19h, place de la République. Venez nombreux. #CharlieHebdo. RT SVP. pic.twitter.com/GcWuqa0tBe — Xavier Frison (@xfrison) January 7, 2015
Depuis le siège de l’UMP, à Paris, l’ancien président français Nicolas Sarkozy a appelé à « l’unité nationale ». Il a déclaré à 14H30 ce mercredi : « La République doit se rassembler ». l’ex-chef de l’Etat français a condamné « un acte abject qui heurte la conscience humaine » et « une atteinte sauvage à un des principes républicains les plus chers, la liberté d’expression ». « Les coupables de cet acte barbare doivent être poursuivis et châtiés sévèrement. La démocratie est attaquée, nous devons la défendre sans faiblesse, continuer à dire ce que nous avons envie de dire, vivre comme nous voulons vivre », demande Nicolas Sarkozy.
La Russie a à son tour condamné l’attentat dans les rues de Paris, perpétré ce mercredi. La Russie « condamne fermement le terrorisme sous toutes ses formes », a déclaré le porte-parole, Dmitri Peskov, ajoutant que Vladimir Poutine a présenté ses condoléances aux Français.
Sa réaction était attendue. Marine Le Pen, présidente du Front National, a regretté au micro de RTL l’ampleur d’un drame qui « semblait hélas prévisible », y voyant le signe d’un « très grave danger, tout à fait réel ». Avant de marteler : « L’ensemble de nos compatriotes peuvent être demain touchés par ce type d’attentat ».
10 journalistes morts, parmi eux les célèbres plumes de l’hebdomadaire
Un témoignage affligeant d’une journaliste de Charlie Hebdo, rescapée de la fusillade, étaye la piste de l’attentat islamiste contre la rédaction de l’hebdomadaire satirique. La dessinatrice Coco confie à nos confrères d’Humanité : « J’étais allée chercher ma fille à la garderie, en arrivant devant la porte de l’immeuble du journal deux hommes cagoulés et armés nous ont brutalement menacées. Ils voulaient entrer, monter. J’ai tapé le code. Ils ont tiré sur Wolinski, Cabu… ça a duré cinq minutes… Je m’étais réfugiée sous un bureau… Ils parlaient parfaitement le français… Se revendiquaient d’Al-Qaïda ».
L’imam de Drancy Hassem Chalghoumi s’est rendu sur place où il a condamné le meurtres des journalistes de Charlie Hebdo et de deux policiers. « Il faut que la République se montre ferme face aux personnes qui veulent la terreur. Les tireurs ont touché notre liberté et nos valeurs. On peut être en désaccord avec un dessin mais on répond par un dessin, pas par la violence », a-t-il déclaré.
Les Etats-Unis ont également condamné cet attentat. « Toute la Maison Blanche est solidaire des familles de ceux qui ont été tués ou blessés dans cette attaque », a déclaré Josh Earnest, porte-parole du président américain Barack Obama, sur la chaîne MSNBC.
« Allahou Abkar »
Le bilan s’alourdit à la mi-journée. Selon le parquet de Paris, 12 personnes ont perdu la vie, dont 10 journalistes et 2 policiers. La mort du journaliste et dessinateur Charb, directeur de la publication de Charlie Hebdo, ainsi que Cabu, dessinateur célèbre du journal satirique, ont succombé à leur blessure, d’après la chaîne d’informations en continue Itélé.
Une vidéo, filmée par le journaliste Martin Boudot, de l’Agence Premières Lignes, depuis le haut d’un immeuble situé à proximité du bâtiment, on entend des tirs, des voix et des hommes cagoulés criant « Allahou Akbar ». L’attentat n’a toujours pas été revendiqué. Mais la piste islamiste semble la plus sérieuse.
L’attaque sur le siège de la rédaction de Charlie Hebdo a été commise par trois hommes cagoulés, armés de fusils d’assauts de types Kalachnikov, et de lance-roquettes, affirment les médias français. Ils étaient extrêmement préparés.
Les trois criminels ont ensuite prit la fuite, après leur forfait, en braquant une voiture à la sortie du siège du journal, situé rue Richard le noire, dans le 11è arrondissement de Paris. Dans leur fuite, ils ont renversé un piéton.
La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. L’opinion publique française est sous le choc. Le président français François Hollande s’est rendu sur place, juste après l’attaque, avec le ministre de l’Intérieur et le maire de Paris Anne Hidalgo. Une réunion ministérielle est programmée à 14h à l’Elysée.
François Hollande affirme que c’est un « attentat terroriste ». « Nous sommes menacé parce que nous sommes un pays de libertés. Je pense aujourd’hui à ces victimes », dite-il sur place. Il confirme que sur « Les cinq blessés, quatre sont dans un état d’urgence absolue ».
Toujours en fuite
Le plan « Vigipirate » est relevé au maximum pour risque « Alerte attentat », dans toute la région île De France. Le rectorat de Paris fait savoir que les sorties scolaires et les activités hors établissements scolaires sont suspendues.
Les hommes armés qui ont commis l’attaque sont encore en fuite. Le premier ministère français déclare que « tous les moyens sont mis en oeuvre » pour « Identifier, traquer et interpeller « les auteurs de l’attaque.