Mort d’Abdelhak Goradia, au cours de son expulsion de France : L’Algérie attend les résultats de l’enquête

Redaction

Le ministère des Affaires étrangères suit de près l’affaire de la mort d’Abdelhak Goradia, le sans-papier algérien expulsé de France, décédé au cours de son transfert vers l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle à Paris. Le Secrétaire général par intérim du ministère s’est ainsi entretenu lundi avec l’Ambassadeur de France à Alger.

Douze jours après la disparition d’Abdelhak Goradia, l’enquête sur la mort de ce sans-papier algérien se poursuit en France. Immigré clandestin, résidant en France depuis une dizaine d’années, Abdelhak Goradia, 51 ans, a perdu la vie jeudi 21 août dans le fourgon de police qui le transportait vers l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle à Paris, direction l’Algérie, son pays natal. Depuis, plusieurs hypothèses circulent sur les causes du décès d’Abdelhak Goradia.

En Algérie, le ministère des Affaires étrangères dit suivre « de près » l’enquête sur la mort cet immigré. Le Secrétaire général par intérim du ministère, Hocine Meghar, a ainsi été reçu, lundi,par André Parant, l’Ambassadeur de France en Algérie, indique l’agence officielle APS. Hocine Meghar a insisté auprès du diplomate français pour que le résultat de l’enquête ainsi que les conclusions de l’autopsie soient communiqués à l’Algérie « dans les meilleurs délais possibles », rapporte l’APS.

« Ce décès a suscité une  émotion en Algérie et que la remise aux autorités algériennes de toutes les informations et documents sur les causes et les circonstances de cette mort, contribuera à établir, dans la transparence, le déroulement exact et précis des faits, qui ont entraîné la mort de notre ressortissant, et à en situer les responsabilités éventuelles des intervenant », a déclaré l’officiel algérien à l’Ambassadeur français, cité par l’APS.

Au cours de son entrevue avec André Parant, Hocine Meghar a également évoqué un autre cas, celui d’un autre ressortissant algérien, décédé le 26 août, lors de son transfert de la maison d’arrêt de Strasbourg au palais de justice de la ville de Colmar.

Le représentant de la France en Algérie lui a assuré que les informations nécessaires seront transmises aux autorités algérienne, indique le communiqué du ministère des Affaires étrangères, repris par l’APS.

Elyas Nour