La Banque centrale européenne (BCE) va à nouveau assouplir les garanties qu’elle exige des banques de la zone euro en contrepartie des prêts qu’elle leur accorde via ses opérations de refinancement, a déclaré ce jeudi 6 septembre son président Mario Draghi.
La BCE a décidé de « suspendre l’application d’un seuil de notation financière minimum » pour les garanties exigées (« collatéraux ») dans le cas de titres de dette d’Etats membres de la zone euro négociables sur le marché.
Toutefois la BCE va continuer à ne pas accepter pour le moment des garanties sous la forme de titres de dette publique grecque, conformément à une décision prise en juillet.
Les banques grecques, qui disposent le plus de titres de dette publique d’Athènes, devront donc continuer à se refinancer auprès de leur banque centrale nationale, la Banque de Grèce, au travers d’un programme de mise à disposition de liquidités d’urgence (ELA).
Par ailleurs, la BCE a également décidé ce jeudi 6 septembre que d’autres titres de dette dans certaines devises (dollar, livre sterling et yen) seraient désormais « éligibles » comme garanties offertes par les banques pour bénéficier des opérations de refinancement de l’Eurosystème. Une mesure similaire était en vigueur entre octobre 2008 et décembre 2010, a rappelé la BCE.
AFP