Un accord a été signé mardi entre les autorités maliennes et les groupes rebelles touareg. Son objectif est de permettre la tenue d’élections présidentielles le 28 juillet prochain afin de sortir le pays de la crise. La signature de l’accord a été très rapidement saluée par le ministère algérien des Affaires étrangères.
Les négociations entre les différentes parties maliennes, autorités et rebelles, ont duré 11 jours. Elles ont abouti à un accord de cessez-le-feu qui prévoit notamment la tenue d’élections présidentielles dans moins d’un mois. La signature s’est déroulée à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Les autorités de transition maliennes ont été représentées par le colonel Moussa Sinko Coulibaly, ministre de l’Administration territoriale. Bilal Ag Acherif et Algabass Ag Intalla ont quant à eux paraphé le document au nom des mouvements touareg (Mouvement national de libération d’Azawad, MNLA et le Haut commissariat de l’unité d’Azawad, HCUA). La signature s’est également faite en présence du Président burkinabé Blaise Compaoré qui est un médiateur dans la crise que traverse le Mali.
Mercredi, au lendemain de la signature, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères s’est exprimé au nom de l’Algérie pour saluer cet accord. «En tant que pays facilitateur, nous exprimons notre satisfaction de voir cet accord consacrer la volonté des parties à trouver une solution politique, juste et durable, à la crise du nord du Mali, par la voie du dialogue et de la négociation, rejoignant ainsi l’approche que nous avions préconisée», a précisé Amar Belani dans une déclaration à l’APS.
Le ministre des affaires étrangères s’était quant lui exprimé à chaud mardi. Lors d’un point de presse en compagnie de son homologue espagnol, il avait déclaré : «nous ne pouvons pas aujourd’hui ne pas évoquer, ensemble, avec satisfaction la signature de l’accord entre les parties maliennes qui a pour objectif de préparer l’élection présidentielle au Mali, prévue pour le 28 juillet». Il avait exprimé son souhait que l’accord soit un «point de départ d’un processus ouvert pour un dialogue inclusif qui permettra au peuple malien de se ressouder. Un peuple désireux plus que tout de consolider son unité nationale et préserver l’intégrité de son territoire dans le respect de ses valeurs». Le ministre espagnol des affaires étrangères, Garci-Margallo avait quant à lui qualifié la signature de cet accord de «très bonne» nouvelle.
La Rédaction avec agences