Le monde arabe et les médias sociaux : l’inévitable ascension

Redaction

Les medias sociaux sont souvent présentés comme ayant joué un rôle déterminant dans les révolutions arabes.

De Twitter à Facebook, les journalistes ont souvent parlé d’une révolte des écrans avant une révolte des rues. Quelle est la situation réelle de l’utilisation des médias sociaux dans le monde arabe aujourd’hui, et plus particulièrement en Algérie ?

Le média social le plus populaire dans le monde arabe est de loin Facebook, avec 43 millions d’utilisateurs connectés. En mai 2012, l’Algérie était le 4ème utilisateur de Facebook en nombre, avec un peu plus de 3 millions de connectés, après l’Egypte, l’Arabie Saoudite et le Maroc. En bas du classement avec seulement 13 000 connectés, l’archipel des îles Comores. La hausse du nombre d’utilisateur va exponentielle, si bien qu’entre septembre 2011 et mai 2012, le nombre d’utilisateurs algériens à augmenté de 26%.

Ramené à la population globale, la part d’utilisateur algérien est plus faible : seuls 9% de la population utilise Facebook, ce qui classe l’Algérie à la 14ème position. Des pays comme les Emirats Arabes Unis ont des populations bien moins importantes mais en proportion, 36% de la population utilise Facebook.

Concernant Twitter, le monde arabe compte plus de 1,3 million d’utilisateurs donc seulement 7870 en Algérie. A début du classement, l’Arabie Saoudite, le Koweit et les Emirats Arabes Unis sont les pays les plus connectés à Twitter. Dans le monde arabe, ces derniers font parti des pays aux PIB les plus importants.

Cependant, ramené à la proportion de la population globale, seuls 8% de la population du Koweit possède un compte Twitter. En Algérie seuls 0,02% de la population du pays est présente sur Twitter. Même si ce chiffre est très bas, on remarque tout de même une hausse de 8% entre septembre 2011 et mars 2012. Pour la même période, le nombre d’utilisateurs saoudien a augmenté de plus de 200% !

En mars 2012, 496 000 tweets ont été émis de l’Algérie.

Voir l’infographie.

Sarah Haderbache

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