L’Iran qui soutient la Syrie et Bachar Al-Assad a réitéré son appui et accuse désormais les puissances occidentales, Israël et quelques pays arabes d’avoir déclenché la guerre civile syrienne.
Le Guide suprême iranien Ali Khamenei a reçu le Premier ministre syrien Waël al-Halaqi en marge du sommet des Non-Alignés de Téhéran, et lors de cette rencontre il aurait accusé les États-Unis et Israël d’avoir engendré la crise syrienne.
« Les principaux responsables cachés des douloureux problèmes en Syrie sont l’Amérique et le régime sioniste », et tous ceux qui ont « inondé la Syrie d’armes et soutenu financièrement les groupes irresponsables » de l’opposition, a déclaré l’ayatollah Khamenei.
Soutenir Assad coûte que coûte
L’Iran est le principal allié du régime de Damas, auquel il a apporté un soutien sans faille depuis le début de la révolte de la population en mars 2011, refusant le départ de Bachar Al-Assad.
Le régime iranien accuse certains pays occidentaux mais aussi l’Arabie saoudite et le Qatar, d’avoir encouragé cette révolte et de l’entretenir par des livraisons d’armes aux groupes d’opposition afin d’affaiblir l’un des derniers régimes de la région, avec l’Iran, à s’opposer à Israël.
Il a appelé Damas à « poursuivre les réformes politiques pour supprimer tous les prétextes de l’opposition » et à « révéler à l’opinion mondiale et arabe les dessous du complot en Syrie ».
La crise syrienne aura à nouveau créé plusieurs camps, puisque la plupart des pays arabes et la Turquie réclament au contraire, le départ d’Assad pour résoudre la crise. Le président égyptien Mohamed Morsi a même qualifié la Syrie de « régime oppressif » ce qui a provoqué le départ de la délégation syrienne lors de la cérémonie d’ouverture du sommet des non-alignés.
AB