L’Arabie Saoudite préconise cette solution par crainte des risques de kidnapping des ressortissants, liés au conflit civil en Syrie.
Dans la journée du 15 août, une famille chiite libanaise a revendiqué l’enlèvement d’une vingtaine de Syriens pour effectuer un échange avec des libanais enlevés cette semaine au Liban.
Abou Ali Al-Mouqdad, un membre du clan familial, a déclaré « Ils ont été kidnappés car un membre de notre famille a été pris avant-hier en Syrie ». Il a également indiqué qu’un des prisonniers était blessé. D’après les chaînes audio-visuelles arabes un groupe rebelle syrien aurait kidnappé Hassan Al-Mouqdad, pensant qu’il est un membre du Hezbollah, qui soutient le régime de Bachar Al-Assad.
« Ce n’est ni un tireur embusqué, ni un membre du Hezbollah. Sa femme ne porte même pas le voile. Toutes ces accusations sont des mensonges. Cette demande n’est pas politique. Il s’agit d’une question humanitaire » a poursuivi Abou Ali Al-Mouqdad.
L’homme a également affirmé à la télévision libanaise qu’il pensait à « des actions supplémentaires si Hassan n’est pas libéré. Tous les Syriens du Liban sont des cibles légitimes ».
Au Liban, l’équilibre politique et religieux est menacé par le conflit syrien. La communauté chiite est favorable au régime Al-Assad tandis que les sunnites se rallient aux rebelles.
Diplomatiquement, l’Arabie Saoudite se prononce contre le régime syrien actuel et craint donc pour ses ressortissants dans la zone.