Barack Obama a reçu une lettre contenant une « substance suspecte »

Redaction

La psychose se poursuit aux Etats-Unis. Après les deux terribles explosions qui ont lieu lors du marathon de Boston, un nouvel épisode fait craindre le retour d’une menace terroriste. Barack Obama a reçu mardi un courrier dont le contenu était une substance suspecte. 

« Le 16 avril 2013, une lettre adressée au président et contenant une substance suspecte a été reçue dans un centre postal de la Maison-Blanche », a déclaré Edwin Donovan, porte-parole du Secret Service, la police chargée de la sécurité du Président. La lettre mystérieuse a été interceptée avant qu’elle n’arrive entre les mains de Barack Obama. Aucun risque pour le Président américain, car le centre de tri est situé en dehors du complexe de la Maison Blanche.

Une enquête a été ouverte pour retrouver la trace de l’expéditeur. Le porte-parole a expliqué que « le Secret Service travaille étroitement avec la police du Congrès et le FBI (la police fédérale) dans cette enquête », mais n’a pas dit un mot sur la nature de ce courrier. Selon la chaîne ABC News, la lettre contiendrait de la ricine, un poison mortel.

Il s’agirait alors du deuxième courrier suspect contenant ce poison qui est adressé à une personnalité politique américaine. La veille de cet envoi, une autre lettre contenant de la ricine, avait été envoyée au sénateur républicain du Mississippi Roger Wicker, rappelle l’AFP. Ce courrier avait été intercepté le centre qui traite le courrier des bureaux des élus à Washington.

Dans ce climat de suspicion Il y a quelques heures, la police du Capitole, ont évacué et verrouillé deux immeubles contenant des bureaux du Sénat. Plusieurs agents et des escadrons de démineurs enquêtent actuellement sur des lettres suspectes et leur emballage.

Deux jours après les explosions de Boston qui ont fait près de 170 blessés, ces lettres laissent penser que la terreur n’est pas terminée, mais rien n’indique que ce sont les mêmes personnes qui ont procédé à ces envois et à la mise en place des explosifs lors du marathon de Boston.

La rédaction avec l’AFP

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