L’Algérie a réitéré encore une fois sa position en faveur d’une solution pacifique à travers un dialogue inclusif de toutes les parties en conflit et en dehors de toute intervention étrangère en Libye. Cette fois, c’était par le biais du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, M. Abdelkader Messahel, qui répondait à une question d’une journaliste égyptienne qui lui a été posée, hier dimanche, en marge de la 144ème session du Conseil des ministres de la Ligue arabe, qui se tient au Caire.
Selon un communiqué parvenu à notre rédaction, M. Messahel a ainsi rappelé que « l’Algérie renouvelle sa confiance aux parties libyennes pour transcender leurs divergences et dépasser leurs différences et aboutir à une solution politique consensuelle visant à former de toute urgence un gouvernement national aux larges compétences pour gérer la transition, mettre en place des institutions légitimes et en mesure de relever les défis d’ordre politique, économique, sécuritaire et de lutte contre le terrorisme pour répondre aux aspirations légitimes du peuple libyen. »
Et à M. Messahel de détailler la feuille de route proposée par l’Algérie pour une sortie de crise en Libye: « Ce gouvernement, une fois mis en place, devra jouir d’un large soutien des Etats voisins et de la communauté internationale. Il appartient, dès lors, à la Ligue des Etats Arabes et à l’ensemble de la communauté internationale de soutenir fermement le processus politique en cours et d’éviter toute initiative ou action susceptible d’entraver le dialogue en cours et retarder le parachèvement de ce processus. Un tel accord répondra aux attentes du peuple libyen de vivre en paix, dans l’harmonie, la sécurité et la stabilité. »
Le ministre a estimé que « le dialogue inter – libyen sous l’égide du représentant spécial des Nations Unies est arrivé actuellement à une phase cruciale et décisive », avant de souligner que « l’Algérie s’est pleinement investie par un soutien franc et loyal tendant au rapprochement des positions pour le règlement de la crise libyenne. »