Une princesse Saoudienne a été inculpée en dans le Conty d’Orange en Californie pour avoir forcée une de ses domestiques Kenyane à travailler dans des conditions déplorables.
Seize heures par jour et sept jours par semaine, voilà les horaires imposés par Meshael Alayban à son employée pour la somme dérisoire de 220 dollars par mois. Des conditions de vie en totale contradiction avec le contrat initial qui prévoyait un jour de repos par semaine, huit heures de travail par jour et un salaire nettement plus élevé. La princesse est allée jusqu’à la priver de sa liberté, en lui confisquant ses papiers d’identité et son passeport, pour que la gouvernante ne puisse pas s’échapper.
Néanmoins, cette mère de famille kényane a réussi à s’échapper et contact aussitôt la police qui arrêtera Meshael Alayban tôt le lendemain, dans sa maison d’un quartier résidentiel hautement protégé de la banlieue sud de Los Angeles.
La police de Los Angeles aurait, après perquisition du domicile, découvert quatre autres ouvriers retenus dans les mêmes circonstances. L’enquête se poursuit mais aucune charge n’a été retenue dans cette affaire.
Selon le Human Rights Watch, près d’ 1,5 million de femmes principalement originaires du Sri Lanka, des Philippines, et d’Indonésie travaillent en Arabie Saoudite en tant que domestiques. Ces ouvriers y disposent de droits restreints et sont beaucoup moins protégés par la législation saoudienne contrairement à d’autres catégories de travailleurs.
Les domestiques représentent moins d’un quart des 8 millions de travailleurs étrangers d’Arabie Saoudite, mais les abus et violences à leur encontre constituent la grande majorité des plaintes retenues par les différentes ambassades.
Nedjma Falek Amrani