Inde : les présumés coupables du viol collectif d’une étudiante nient leur implication

Redaction

Le drame qu’a vécu cette étudiante indienne au cours du mois de décembre dernier a ému le monde entier. Les présumés coupables du viol collectif dont elle a été victime sont actuellement jugés par un Tribunal spécial de New Delhi.

Alors que se tient le procès des présumés tortionnaires de l’étudiante indienne, l’Inde retient son souffle pour un procès qui pourrait servir d’exemple historique. Le procès de cet odieux crime a bénéficié d’une procédure accélérée pour contourner un système judiciaire indien  sous la pression de l’opinion publique et de la famille de la victime. Ainsi, depuis le 21 janvier dernier le tribunal traite cette terrible affaire qui avait soulevé l’indignation au sein de la société indienne. 6 hommes ont été arrêtés, mais pour le moment seulement 5 d’entre eux sont jugés, le dernier étant mineur. Il sera jugé par une autre juridiction.

Les hommes accusés de viol, de meurtre, enlèvement et vol, ont plaidé non coupables, a déclaré à l’AFP, l’avocat de la défense.  « Ils veulent que le procès se poursuive », a expliqué V.K. Anand, sans fournir d’autres précisions. Les crimes pour lesquels ces Indiens sont jugés les rend passibles de la peine de mort.

Un cas qui change l’histoire de la justice indienne

Le 16 décembre dernier, la victime, une étudiante en kinésithérapie de 23 ans, qui revenait du cinéma avec son compagnon, avait été violée à plusieurs reprises, dans un bus qui avait fait le tour de la Capitale indienne. Elle avait également été frappée et violée avec une barre de fer, puis jetée à moitié nue dans la rue. Elle est morte des séquelles de cette agression inqualifiable,  treize jours plus tard.

La violence et la barbarie de cette agression a poussé de nombreux Indiens à manifester dans la rue pour dénoncer cette multiplication de crimes commis à l’encontre des femmes indiennes. Sous la pression de la rue, le justice, dans cette affaire pourrait être plus sévère. Le Parlement va également voter une nouvelle loi prévoyant le doublement des peines minimales encourues en cas de viol collectif, et la peine capitale si le viol conduit au décès de la victime ou la laisse dans un état végétatif. Elle porte à 20 ans, au lieu de 10 actuellement, la peine minimale pour les viols collectifs, viols de mineurs ou viols par des personnes en position d’exercer leur autorité sur les victimes.

La rédaction avec AFP

 

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