La guerre fait rage entre les médias européens et les agences de presse officielles chinoises, à propos de médicaments impropres à la consommation.
«J’ai déjà les jouets pour les enfants. Pour leurs cousins, je vais trouver des chinoiseries à la dernière minute.»
Qui n’a pas entendu cette phrase de Maïmounata dans la bouche d’une autre «tantie» du continent ? C’est ainsi que nombre de parents ont géré, fin 2012, l’épineuse question des cadeaux de Noël, dans un contexte de famille élargie et de budget rétréci. Des poupées, il y en a pour tous les prix, dans les capitales africaines, de 1.000 francs CFA (1,5 euro) à 50.000 (76 euros). Les moins chères, elles feront bien l’affaire, ne serait-ce que le temps de la gratitude du neveu. Tant pis si, avant 2013, la tête ou un bras sera détaché, sans doute les deux.
Comment appelle-t-on communément ces produits d’apparence convenable mais de qualité douteuse? Des «chinoiseries».
Même si, à l’étude, ils s’avéraient «made in Nigeria», on les qualifierait ainsi, ce nom commun étant aussi détaché de sa supposée origine géographique qu’un tirailleur sénégalais.
Le qualificatif est péjoratif, mais on loue chaque jour ce niveau de gamme qui rend bien des services. Des services qu’il convient de relativiser si le produit est de nature à se révéler dangereux.
Passons sur les risques d’absorption d’un œil de poupée mal fixé ou sur la discontinuité d’une communication assurée par un téléphone appelé abusivement «générique»…
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Damien Glez