« Le combat des Palestiniens n’est pas près de s’arrêter »

Redaction

A l’occasion de la commémoration du 65ème anniversaire de la Nakba, l’ambassadeur de la Palestine en Algérie a appelé mercredi les pays arabes et musulmans ainsi que la communauté internationale à soutenir plus activement les Palestiniens dans la revendication de leur droit au retour, mentionné dans la résolution 194 des Nations unies.

Invité d’honneur du forum El Moudjahid, l’ambassadeur palestinien, Hussein Abdelkhalek, est revenu sur ce tournant fatidique de l’histoire de son peuple. Evoquant le malheureux sort réservé aux Palestiniens, parqués dans les camps de réfugiés à Ghaza, en Cisjordanie, en Jordanie, en Syrie et au Liban, le diplomate palestinien a déploré que « ces milliers de personnes payent, sans l’avoir choisi, le prix des conflits et des crises des pays où ils vivent ». A l’instar de ce qu’endurent ses compatriotes en Syrie. A mesure que les bombardements se sont rapprochés, près de 7 000 de Palestiniens ont quitté la Syrie, direction un autre camp de fortune au Liban depuis le début de la guerre civile syrienne.

« Le combat des Palestiniens n’est pas près de s’arrêter »

65 ans après le drame, Hussein Abdelkhalek assure que les Palestiniens ne relâchent pas leurs efforts pour faire valoir leur droit malgré les agressions incessantes d’Israël. « L’Etat hébreux continue de mener une guerre sans merci contre le peuple palestinien. Devant le silence de la communauté internationale, les Israéliens, en violation flagrante du droit international,  persistent dans le politique de judaïsation d’El-Qods, imposent un embargo à Ghaza, continuent dans leur vaste programme de colonisation des terres héritées de 1967. Mais, le combat des Palestiniens n’est pas près de s’arrêter et il se fera sur tous les fronts », a-t-il déclaré.

Contre la colonisation et un déséquilibre criant du rapport de force, les Palestiniens espèrent pouvoir compter sur un appui plus franc des pays arabes et musulmans ainsi que sur celui de la communauté internationale. Ainsi, l’ambassadeur palestinien a salué la reconnaissance de l’Etat palestinien par l’Assemblée générale de l’Onu, le 29 novembre dernier.

A ses côtés, les parlementaires algériens ont rappelé le soutien indéfectible de l’Algérie envers la Palestine. Le président du groupe parlementaire FFS a même évoqué la Nakba de 1948 comme la deuxième catastrophe dans l’histoire musulmane après celle de la chute de Grenade. Pour sa part, le commandant des SMA, Noureddine Benbraham, a déploré une autre Nakba : le silence de la communauté internationale devant les crimes d’Israël.