Le vice-président égyptien Mahmoud Mekky a démissionné samedi 22 décembre de son poste en expliquant que sa qualité de magistrat ne lui permettait pas de remplir correctement ses fonctions auprès du président Mohamed Morsi.
L’annonce de la démission du vice-président intervient alors que les Egyptiens se rendent aux urnes pour cette deuxième journée de vote. Dans un courrier, rendu public par la présidence, Mahmoud Mekky précise qu’il avait déjà remis sa démission le 7 novembre, mais l’a ensuite reportée en raison du rôle de médiateur joué par l’Egypte au cours du conflit dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas, et aussi à cause de la décision du président Mohamed Morsi de s’accorder par décret des pouvoirs exceptionnels. « J’ai réalisé depuis un moment que la nature du travail politique ne convient pas à ma formation professionnelle de juge », a-t-il expliqué dans un communiqué.
Cette démission ne renforce pas l’image du président égyptien, Mohamed Morsi, qui fait déjà face à une crise de confiance de la part du peuple. Le départ surprise de son vice-président laisse planer un doute sur la stabilité du gouvernement égyptien. De plus bien que les premiers résultats du référendum indiquent pour le moment que le « oui » l’emporterait, rien n’indique que le président égyptien sortira victorieux de ces élections, car il reste toujours contesté dans la Capitale et à Alexandrie.