Mahmoud Abbas suggère d’annuler les accords d’Oslo

Redaction

Le président palestinien Mahmoud Abbas a suggéré ce week-end d’annuler les accords d’Oslo  avec Israël, a déclaré ce mardi 18 septembre Wassel Abou Youssef, un membre du comité exécutif de l’Organisation de  libération de la Palestine (OLP), cité par l’AFP.

Mahmoud Abbas / DR

« M. Abbas avait émis l’idée d’annuler les accords d’Oslo, ainsi que les arrangements économiques et de sécurité qui leur sont associés lors d’une réunion de la direction palestinienne qui a eu lieu samedi et dimanche derniers », révèle Abou Youssef.

Il indique que « les membres de la direction palestinienne avaient des avis partagés sur la question, et il a été décidé de reporter la  décision à ce sujet à la prochaine réunion de la direction palestinienne, qui  doit se tenir après le retour de M. Abbas de l’Assemblée générale de l’ONU à New York ».

Selon Abou Youssef, « c’est la première fois que la direction palestinienne mettait sur la table le sujet des accords d’Oslo depuis qu’ils ont été signés en 1993 ».

Il y a dix jours, l’Autorité palestinienne a demandé à Israël de renégocier le protocole de Paris régissant leurs relations économiques, en raison de la  grogne sociale dans les territoires palestiniens.

Signé le 29 avril 1994 à Paris, après les accords d’autonomie d’Oslo, ce protocole économique sur les relations économiques entre Israël et l’OLP accorde une liberté économique limitée aux Palestiniens.

Abou Youssef a indiqué par ailleurs que « l’OLP avait discuté de la tenue des élections législatives et présidentielle au regard du « refus » du mouvement islamiste Hamas d' »achever la réconciliation palestinienne ». En vertu de l’accord de réconciliation d’avril 2011, les gouvernements rivaux du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, et de Salam Fayyad qui exerce son autorité sur la Cisjordanie, devaient céder la place à un exécutif   transitoire non partisan chargé d’organiser des élections générales dans un   délai d’un an.

Mais les principales clauses sont restées lettre morte et les échéances ont   été constamment repoussées.

R. I.