Le Hamas, qui forme le gouvernement de fait dans la bande de Gaza, n’avait pas été invité [son absence rendant caduques toutes les pseudo-décisions pouvant être prises à cette réunion].
Mouin Rabbani, éditeur à la revue Middle East Report, a nié que le sommet de Charm el-Cheikh ait la moindre importance.
Il n’a pas fallu 2 jours aux « dirigeants » européens pour renouveler leur allégeance à l’état sioniste… Spectacle choquant mais aussi édifiant
S’adressant à Al-Jazeera, il a déclaré : « Ce que nous voyons aujourd’hui est un spectacle marginal monté par des gens mal conseillés qui par leurs propres erreurs de jugements et de calcul, leurs alliances, se sont écartés et marginalisés et sont incapables d’atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés. »
Rabbani a dit également que les dirigeants ont parlé de la crise humanitaire dans la bande de Gaza comme si elle avait été causé par un tremblement de terre.
« Je reste sans voix que l’on puisse en 2009, dans une grande réunion internationale devant discuter du conflit israélo-palestinien, tenir toute une série de discours dans lesquels le mot d’occupation n’est pas mentionné une seule fois. »
Un objectif : empêcher le réarmement de la résistance palestinienne
Selon Amr El Kahky, correspondant d’Al Jazeera au sommet : la déclaration finale du sommet, contient des éléments positifs pour certains.
« Pour Israël, des garanties de sécurité avec l’arrêt de la contrebande d’armes, la volonté d’empêcher que le Hamas ne se réarme à nouveau. Dans le même temps, les dirigeants ont évoqué pour la première fois la fin du blocus, l’ouverture des points de passage et la remise sur les rails du processus de paix. »
19 janvier 2009 – Al Jazeera.net