L’ancien président égyptien, Hosni Moubarak pourrait être libéré le jeudi 22 août, la justice ayant accepté sa demande de libération conditionnelle. Elle a même ordonnée dans la soirée du 21 août qu’il soit placé en résidence surveillé en cas de libération.
Hosni Moubarak est actuellement en détention, en attente du verdict de son procès pour « meurtres de manifestants » et corruption, une nouvelle audience est prévue le 25 août. Il avait déjà dépassé la durée maximum de détention provisoire dans trois affaires le concernant, et a obtenu mercredi 21 août qu’un tribunal ordonne sa libération dans la quatrième et dernière affaire, qui concerne des accusations d’enrichissement illicite.
Dans le cadre de la loi sur l’état d’urgence, le pouvoir militaire a ordonné qu’il soit placé en résidence surveillée, a-t-annoncé dans un communiqué du gouvernement.
L’Etat d’urgence décrété suite aux événements du 14 août par le président intérimaire sera maintenu pendant un mois. Il donne aux forces de sécurité de larges pourvoir depuis la dispersion des campements des Frères Musulmans qui ont causé au moins de 850 morts au total sur trois jours d’après les chiffres officielles. Un massacre que les autorités cherchent à entériner par tous les moyens.
Toutes les charges justifiant son maintien en détention ayant été levées, l’ex-chef de l’Etat âgé de 85 ans pourrait sortir de prison jeudi, a déclaré son avocat. Sa libération illustre l’évolution drastique des rapports de force, sept semaines après la destitution par l’armée du président islamiste Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans.
(Avec AFP)