Au cours d’une brève allocution samedi soir, Barack Obama s’est dit prêt à frapper la Syrie. Mais il veut avant cela solliciter un vote du Congrès.
Plus d’une demi-heure de retard. Barack Obama, qui devait prononcer une allocution ce soir à 19h15, s’est finalement présenté à la tribune à 19h50 accompagné du vice-président Joe Biden. Ses premiers mots ont donné le ton de son intervention : fermeté et détermination.
Le gouvernement syrien est responsable de cette attaque. Nos renseignements nous indiquent que les forces syriennes ont lancé des roquettes dans ce quartier de Damas, et des attaques chimiques ont eu lieu.
La tension entre la Syrie et les Etats-Unis est monté encore d’un cran quand Barack Obama a prononcé ce qui semble bien être une déclaration de guerre :
Nos responsables militaires nous disent qu’ils peuvent frapper à n’importe quel moment, demain, la semaine prochaine, dans un mois. Je suis prêt à donner l’ordre. Nous sommes prêt à frapper quand nous le choisirons.
Néanmoins, les Etats-Unis ne déclencheront aucune attaque avant un vote du Congrès, comme l’a très clairement annoncé Barack Obama :
Je vais demander l’autorisation pour utiliser la force militaire auprès du congrès américain.
Le président a indiqué que lui a décidé du principe de frappes contre la Syrie. Mais qu’il réclame la légitimité parlementaire pour déclencher la guerre :
J’ai l’autorité pour mener à bien cette action sans l’autorisation du Congrès. Mais je sais que notre pays sera plus fort si nous passons par le Congrès.
La date de réunion du Congrès n’a pas été annoncée par Barack Obama. La Chambre des représentants a fait savoir, dans la foulée du discours, que les débats sur la Syrie commenceront le 9 septembre.
