Il y a quelques jours Algérie-Focus revenait sur le scandale de cyber-surveillance américain qui entache la présidence de Barack Obama. Depuis 2007, l’agence américaine de renseignement NSA épie les conversations des internautes du monde entier qui transitent par les réseaux sociaux.
Et selon une carte montrant l’étendue de ce système de surveillance, publiée vendredi 7 juin par le quotidien britannique The Guardian, l’Algérie semble relativement épargnée. Et pour cause, la surveillance est proportionnelle au débit et coupures d’internet.
C’est finalement la qualité inégale dans le temps et dans l’espace du service Internet qui sauve les Algériens du voyeurisme des autorités américaines. D’après le quotidien algérien Réflexion, l’agence états-unienne de renseignement NSA n’est pas parvenue à espionner en temps réel les communications en Algérie, comme elle le fait dans d’autres pays, en raison de la mauvaise connexion Internet et des multiples coupures sur le réseau d’Algérie Télécom.
Une difficulté technique que les Etats-Unis ne rencontrent visiblement pas en Iran, où ils ont collecté la plus grande quantité de données au monde avec quelques 14 milliards d’informations recueillies en mars 2013.