Sonnée, la Tunisie se réveille meurtrie après l’attaque terroriste qui à frappé son cœur, Tunis, hier mercredi, dans la matinée. Cet attentat terroriste est le plus violent jamais perpétré dans ce pays depuis 2002. Le dernier bilan fourni par le Premier ministre tunisien fait état d’au moins 20 morts, dont 17 touristes étrangers. L’attentat a aussi provoqué de nombreux blessés, dont certains dans un état grave.
La Tunisie a connu l’une des attaques les plus meurtrières de son histoire. Au moins 20 personnes ont perdu la vie dans l’attentat terroriste survenu hier au musée national du Bardo, proche de l’enceinte de l’Assemblée nationale, à Tunis.
Au cours de l’assaut du musée, les deux assaillants et un policier ont été tués. Les autorités tunisiennes indiquent que quatre Italiens, un Français, deux Colombiens, cinq Japonais, un Polonais, un Australien et une Espagnole, figurent parmi les victimes.
Il s’agit de la première attaque visant des étrangers depuis la révolution tunisienne de 2011. Pionnière du Printemps arabe, la Tunisie était pourtant l’un des rares États ayant vécu des soulèvements en 2011, à avoir échappé au chaos et où des élections démocratique avait permis au peuple de choisir ses dirigeants.
On apprend, par ailleurs, que les autorités tunisiennes auraient identifié les deux terroriste. Le premier serait un homme originaire de Kasserine, près de la frontière avec l’Algérie, et le second serait issu d’un quartier populaire de Tunis. Aucun lien n’a été fait pour l’instant avec une organisation terroriste. Néanmoins, l’État islamique avait clairement visé la Tunisie mercredi 18 mars sur les réseaux sociaux.
L’attaque n’a, pour le moment, pas été revendiquée. Mais l’odeur nauséabondes des terroristes qui mettent à feu et à sang la région, flotte sur cet attentat sordide.
Rapidement sur les réseaux sociaux, de nombreux messages de soutiens au peuple tunisien n’ont cessé d’affluer.
Comme il avait l’habitude de le faire lors des mouvements de contestations de 2011, le peuple tunisien s’est spontanément rassemblé sur l’avenue Bourguiba à Tunis pour crier, d’une seule voix, « Non au terrorisme » :
Le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, a déclaré aux alentours de 20h45, dans une courte allocution télévisée « Je veux que le peuple tunisien comprenne que nous sommes en guerre contre le terrorisme et que ces minorités sauvages ne nous font pas peur. Nous allons les combattre sans pitié jusqu’à notre dernier souffle. »