Les musulmans ont fêté l’Aïd El Fitr samedi et dimanche, si l’ambiance était festive dans la plupart des pays, les tensions et conflits ont terni l’ambiance en Afrique et au Moyen Orient.
Un aïd syrien sous les bombes
La Syrie a encore passé un dimanche ensanglanté. L’Aïd censé représenter l’union et la paix a encore été le théâtre de nombreux combats. A Alep, deuxième ville du pays, les bombardements ont continué toute la journée, alors que Bachar Al-Assad a fait une apparition publique à la mosquée Al-Hamad pour prier à l’occasion de l’aïd. La Syrie déplorait encore 84 morts à la fin de la journée.
Mali, l’aïd confisqué
Le Mali reste toujours dans la tourmente, avec le nord du pays qui reste entre les mains de groupes islamistes.
Avec les nombreux déplacements de population depuis le début du conflit, l’ambiance de la fête musulmane était morose. La fin du ramadan a été fêtée dans le calme, mais à Gao, ce sont les islamistes qui ont tenu à diriger la prière sans demander l’avis des fidèles.
Les Nigérians et la crainte terroriste
Le Nigéria était également sur le qui-vive. Comme le rappelle la radio internationale RFI, les autorités craignent un regain de violence de la part du groupe terroriste Boko Haram, qui a déjà organisé de nombreux attentats dans le nord et le centre du pays depuis 2010. Les forces de sécurité étaient nombreuses et certaines fêtes religieuses ont été annulées pour éviter toute prise de danger, surtout lors de gros rassemblements comme dans les mosquées et places publiques.
Le Sud-Soudan, un crash d’avion
Les Sud-Soudan de son côté a vécu le crash d’un avion au Kordofan-Sud qui a fait 32 morts. Il transportait une délégation officielle soudanaise, dont faisait partie le ministre des affaires religieuses Ghazi al-Saddiqn qui se déplaçait pour fêter l’aïd.