La vidéo, tournée en juin dernier, est réapparue ce weekend sur les réseaux sociaux où elle fait un tabac. Glenn Beck y démontre le vrai visage des rebelles syriens auquel Barack Obama veut apporter une aide militaire.
100.000 partages en trois jours. C’est peu dire que la diatribe de Glenn Beck, présentateur américain conservateur, fait un carton sur Facebook avec son envolée engagée contre une intervention pour armer les rebelles syriens. Sa vidéo, tournée en juin dernier, connaît une seconde vie depuis que Barack Obama s’est dit déterminé à déloger Bachar Al-Assad. Le président américain n’attend plus que le feu vert du Congrès pour déclencher les hostilités.
Glenn Beck reconnaît dans la vidéo ne pas être le journaliste le plus favorable à Barack Obama. Mais assure que la démonstration qu’il s’apprête à faire ne souffre d’aucune subjectivité possible. Et pour cause : elle repose sur une vidéo choc. Une vidéo tellement violente qu’un message interpelle l’internaute sur YouTube face à l’atrocité de ce qu’il s’apprête à voir.
Glenn Beck y montre toute la barbarie de certains rebelles syriens, qu’une coalition occidentale menée par les Etats-Unis s’apprête à soutenir. Sur la vidéo diffusée par l’émission The Blaze, on voit l’un de ces rebelles éviscérer un soldat de l’armée loyaliste. L’homme empoigne ensuite le coeur du militaire, et l’exhibe fièrement devant la caméra avant de mordre dedans à pleines dents. Pour Glenn Beck, c’est le signe qu’on ne peut pas faire confiance aux rebelles. Du moins, qu’on ne peut pas aveuglément leur faire confiance.
Dans son éditorial, le journaliste pose donc cette question : intervenir pour confier la Syrie aux rebelles en vaut-il vraiment la peine ? La question s’était déjà posée en 2011 au moment de la guerre en Libye. Les opposants de l’option militaire soulignaient le risque d’explosion du pays, intensifié par un territoire divisé entre plusieurs ethnies et le manque d’homogénéité et de consistance de l’opposition politique.
Voici la vidéo de Glenn Beck (en anglais) :