Julian Assange a été arrêté mardi en Grande-Bretagne, après s’être présenté de lui-même dans un commissariat. Le fondateur de WikiLeaks, ce site qui a récemment révélé quelque 250.000 notes diplomatiques confidentielles, est sous le coup d’un mandat d’arrêt émis par la Suède, où il est poursuivi pour viol et violences sexuelles. Selon le Guardian, Julian Assange pourrait négocier sa liberté sous caution.
Depuis la révélation de quelque 250.000 mémos diplomatiques américains fin novembre, la « chasse » au fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, était ouverte. Elle a pris fin mardi avec son arrestation par la police britannique. Ce n’est toutefois pas en raison de ses activités sur Internet – quoi qu’il en dise – qu’il a été arrêté. De nationalité australienne, l’homme fait en effet l’objet d’un mandat d’arrêt émis par la Suède, où il est poursuivi pour viol et violences sexuelles.
Son arrestation ne doit toutefois rien au hasard puisque, selon Scotland Yard, il s’est présenté de lui-même à la police mardi matin. L’un de ses avocats avait informé de la démarche de son client dès lundi. « Nous sommes en train de prendre des dispositions pour rencontrer la police de notre plein gré », avait ainsi expliqué Mark Stephens à la BBC. Selon le Guardian , la reddition de Julian Assange vise à négocier sa liberté sous caution. De même source, le fondateur de WikiLeaks pourrait s’acquitter d’une somme allant de 100.000 à 200.000 livres (118.000 à 236.000 euros).
Le JDD
