Le geste d’Emmanel Macron n’a pas laissé les autorités algériennes indifférentes. La reconnaissance par le président français de la torture et de l’assassinat d’Ali Boumendjel en 1957 a été perçue comme un geste d’ « apaisement ».
L’Algérie s’est déclarée « satisfaite » de l’annonce faite par le président français, Emmanuel Macron. La télévision publique a parlé d’un geste d’« apaisement ». Et d’ajouter qu’« aucun crime, aucune atrocité commise par quiconque pendant la guerre d’Algérie ne peuvent être excusés ni occultés ».
Rappelons que la France a officiellement reconnu la torture et l’assassinat de l’avocat et dirigeant nationaliste algérien Ali Boumendjel. «Au cœur de la bataille d’Alger, Ali Boumendjel fut arrêté par l’armée française, placé au secret, torturé , puis assassiné le 23 mars 1957», a détaillé la présidence française dans un communiqué.