Algérie : ne touchez plus à nos enfants

Redaction

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Enlèvements suivis d’assassinats, pédophilie, agressions sexuelles, violences familiales, maltraitance, infanticides, les maux dont souffrent les enfants en Algérie n’ont jamais fait autant l’actualité. Une actualité qui a plongé, ces derniers jours, l’Algérie dans l’émoi. Le sort tragique de Chaïma, Soundous, Hadjira et plusieurs autres encore, ont endeuillé toutes les familles Algériennes.

Sur les réseaux sociaux, comme dans les cafétérias, les restaurants et les Places Publiques, les drames de ces enfants enlevés, abusés, torturés jusqu’à la mort, ont déchaîné les passions. Les Algériens ont exprimé ouvertement leurs émotions et leur indignation. Les associations de défense des droits des enfants sont montées au créneau. A les entendre, la sonnette d’alarme a été tirée depuis bien longtemps.

Et pour cause, la législation algérienne en matière de protection de l’Enfance est désuète. Notre pays dispose d’une loi qui date de 1972. Celle-ci « est dépassée » car elle n’est pas en « harmonie avec les problèmes modernes rencontrées par l’enfant », comme le reconnaissent ces deux juristes travaillant au sein du Réseau Algérien NADA pour la Défense des Droits des Enfants. Elles suivent de nombreux dossiers concernant des violences à l’égard des enfants. Elles expliquent les failles de la législation algérienne vis-à-vis de la protection de l’enfance :

Audio- La loi algérienne n’est pas adaptée

Et seul Dieu sait que ces problèmes sont plus que jamais nombreux. Mais comment faire dès lors pour protéger nos enfants ? Et surtout pourquoi tant de souffrances ? Algérie-Focus vous propose dans ce dossier quelques éléments de réponses…

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