De nouveaux stades pour que le « football algérien » soit sauf !

Redaction

Il n’y a pas que le stade du 5 juillet qui est en mauvais état en Algérie. Presque tous les autres stades sont dans un état déclinant et ne sont mêmes pas dignes d’accueillir une compétition internationale. D’ailleurs, c’est pour cette raison que l’Algérie n’a jamais pu organiser une Coupe d’Afrique des Nations depuis 1990. Notre pays ne peut même pas présenter sa candidature à cause de la mauvaise qualité et des déficiences de ses infrastructures footballistiques.

Des Coupes d’Afrique des Nations sur des terrains en tartan !

En effet, les compétitions internationales boudent notre pays alors que des matchs de galas sont organisés à maintes reprises au Maroc qui s’est doté de deux stades, à Tanger et Marrakech, de très haut standing. Pendant ce temps là, l’Algérie ne peut accueillir que des compétitions mineures à l’image de la Coupe d’Afrique des nations U-20 qui se déroulera en mars prochain. Pour sauver la mise, et face aux carences de nos stades, les autorités ont enclenché rapidement des travaux d’aménagement au stade Ahmed-Zabana d’Oran et au stade Sika-Omar d’Aïn Témouchent, les deux enceintes qui vont accueillir les matchs de cette compétition. Une véritable course contre la montre a été engagée et tout le monde croise les doigts pour que l’honneur soit sauf. Il faut savoir que la dernière compétition africaine organisée en Algérie, la CAN U-17 en avril 2009, n’a nullement été à la hauteur des attentes des observateurs internationaux car elle s’est jouée sur deux terrains en tartan ! De tels terrains sont surtout utilisés dans les pays pauvres où les ressources financières sont limitées. Mais en Algérie, la qualité de ces terrains a choqué les convives étrangers qui n’ont pas compris comment une nation de football, et un pays riche et prospère, à l’image de l’Algérie ne dispose d’aucun stade en gazon naturel !

5  stades olympiques en cours de réalisation

Pour sortir de cette ornière, de nouveaux stades sont en chantiers et d’autres doivent voir le jour dans les prochaines années. L’objectif fixé est de renouveler les infrastructures footballistique et pour ce faire, des milliards ont été engloutis. Parmi ces projets prometteurs, on peut citer le futur stade de Tizi-Ouzou. Un stade de 50.000 places au look futuriste qui a nécessité un budget de 36 milliards de dinars. Le groupement d’entreprises ETRHB Hadad (Algérie) et FFC Construction (Espagne)  sont chargés de la réalisation de ce stade dont le modèle de toit sera comparable à celui du stade du FC Barcelone (Espagne). C’est dire que les ambitions sont titanesques et les supporters, de la JSK notamment, attendent ce stade avec impatience. De son côté, la capitale Alger, devra avoir deux nouveaux stades modernes en 2013, ont promis les autorités. Il s’agit des nouvelles enceintes de Baraki et de Douera qui chacune d’entre elles pas moins de 50 000 places. Mais pour l’heure, les travaux traînent et la livraison de ces nouveaux stades très attendus par les professionnels du football risque d’être compromise. Pour preuve, en février dernier, « les travaux du nouveau stade de Baraki pour lequel l’Etat a débloqué une enveloppe de 10 milliards de dinars, enregistrent un taux d’avancement de 35 %, alors que celui de Douera n’en est qu’à seulement 10% », a révélé à l’époque à la presse nationale le responsable du service de l’investissement à la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya d’Alger (DJSL) M. Hakim Mokhtari. Rappelons enfin que cinq autres stades olympiques sont en cours de réalisation en Algérie à Tizi-Ouzou (50.000 places), Sétif (50.000), Oran (50.000), Constantine (50.000) et Mostaganem (35.000 places). Ce sont ces nouveaux stades qui devront faire oublier aux amoureux du foot algérien le souvenir douloureux «des champs de patates»…