Le monde arabe se dirige-t-il vers la constitution progressive de plusieurs Etats islamiques ? La question se pose aujourd’hui plus que jamais à la lumière des évènements qui secouent de nombreux pays dans la région, particulièrement l’Egypte et la Tunisie où les mouvances islamistes ont réussi à se hisser, par le biais des élections, au Pouvoir.
Quelles menaces pour les libertés publiques ?
Naguère, réprimés et emprisonnés, les mouvements islamistes sont revenus sur le devant de la scène. Profitant de l’émancipation des sociétés arabes du joug de la dictature, ces mouvements ont investi l’espace politique pour proposer leur projet de société. Un projet qui s’inspire largement d’une certaine interprétation du Coran et qui se veut être une fidèle application des valeurs de L’Islam. Certains de ces partis islamistes n’hésitent pas à parler d’un «Etat Islamique». D’autres parlent plutôt de l’application de la charia. Mais si pour les uns les libertés publiques ne sont pas menacées, pour les autres, le danger d’un nouveau totalitarisme est bien réel.
Un Etat Islamique est-t-il forcément dictatorial et liberticide ? Ce projet politique reflète-t-il réellement l’esprit du texte coranique ? Autrement dit, est-ce qu’il est légitime de parler d’un Etat Islamique d’un point de vue religieux ? Pour répondre à ces questions, Algérie-Focus sort des sentiers battus et vous propose un dossier sur cette thématique qui est d’une brûlante actualité.