Les accidents de la route ont fait 4 447 morts durant l’année 2012 au niveau national, avec 151 décès de moins par rapport à l’année 2011, soit une baisse de 3,28 %, selon le Centre national de prévention et de sécurité routière (CNSPR), relevant du ministère des Transports, cité par l’agence APS. La moyenne des décès était de douze morts par jour en 2012, alors qu’en 2011, elle était de treize morts par jour, selon la même source.
En 2012, les accidents de la route ont fait 710 morts dans les zones urbaines et 3 737 morts dans les zones rurales, alors qu’en 2011, le bilan était de 767 en zones urbaines et de 3 831 dans les zones rurales, précise le centre.
La wilaya de Batna vient en tête du classement avec 175 morts, suivie de la wilaya de Sétif avec 168 morts, Tébessa (163), M’sila (154), Bouira et Alger (145), Djelfa (137), Tlemcen et Oran (132), Mascara (129), Médéa (128), Aïn Defla (124), Ouargla (122), Boumerdès (120), Biskra (117).
Concernant le nombre de blessés, l’année 2012 a enregistré 69 141 victimes, dont 20 266 en zones urbaines et 48 875 en zones rurales, alors qu’en 2011, les chiffres étaient de 66 361 accidentés, dont 21 425 en zones urbaines et 44 936 en zones rurales. 2 780 blessés de plus ont été enregistrés pour cette période, soit une hausse de 4,19 %, relève le CNSPR.
Concernant le nombre d’accidents, le bilan fait état de 42 477 sinistres en 2012, dont 17 170 en zones urbaines et 25 307 en zones rurales, alors que 2011, il a été enregistré 41 467 accidents, dont 18 467 en zones urbaines et 23 000 en zones rurales.
Un peu plus de 3 700 morts, selon la Gendarmerie
Le 31 janvier dernier, la Gendarmerie nationale a indiqué que les accidents de la route avaient fait 3 737 morts et 48 875 blessés en Algérie. Le nombre de personnes décédées a enregistré une baisse de 2,45 % par rapport à l’année 2011, contrairement aux taux des accidents et des personnes blessées, qui ont connu une hausse respective de 9,89 % et de 8,77 %, selon le bilan de la gendarmerie.
La différence, importante, entre les chiffres du CNSPR et de la Gendarmerie nationale illustre le manque de coordination entre les différents services chargés de la collecte des statistiques sur les accidents de la route et le peu de fiabilité des chiffres officiels en Algérie.
