Algérie : les erreurs de transcription, l’éternel cauchemar des citoyens

Redaction

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Apparemment, l’utilisation de moyens technologiques modernes comme l’outil informatique pour le retrait de documents administratifs dans les services d’état civil n’a, malheureusement, pas mis fin aux multiples tracas et souffrances des citoyens pour l’obtention de leurs documents.

Mais le plus effrayant dans cet état de fait demeure le cauchemar d’une erreur de transcription de noms ou de sexe qui ne cesse de se répéter au vu et au su des responsables. Subir cette erreur administrative est un cauchemar pour le citoyen, car tout simplement la victime de cette erreur doit, à son corps défendant, passer par une panoplie de démarches administratives et juridiques pour pouvoir effacer une erreur commise par un agent administratif étourdi ou carrément incompétent.

Les deux images jointes, démontrant deux extraits de naissance comportant des erreurs monumentales en disent long sur la médiocrité qui persiste et qui ne trouve toujours pas de solution.

Sur le premier extrait de naissance, on peut constater que le prénom de cet enfant, né en décembre 2012, est tout simplement inexistant, les services d’état civil de la commune d’Oran n’ont trouvé que de retirer cet extrait sans le prénom, précisant au parent de l’intéressé qu’il doit saisir la justice et se faire établir un jugement pour le rectifier.

Toutefois, l’enfant victime de cette énième « bourde» bureaucratique possède bel est bien des documents administratifs comportant son nom et son prénom, en l’occurrence le fichier médical qui a été transmis à l’APC et son carnet de vaccin.

La deuxième erreur, est, comme on peut le constater, beaucoup plus saisissante. L’histoire de cet homme, qui a été inscrit en tant que femme, ne relève malheureusement pas d’un gag mais bel et bien d’une erreur incroyable.

Les services de l’APC du secteur urbain d’Ibn Sina (ex -Petit Lac), ont à leur tour saisi l’intéressé lui demandant bien sûr de se faire lui aussi établir un jugement auprès de l’institution judiciaire. Ce dernier a affirmé qu’il n’existe aucune erreur dans son livret de famille et qu’il a déjà retiré des documents administratifs sans problème.

Estimant que l’erreur est survenue au niveau de l’état civil, il n’arrive pas à comprendre pourquoi il a été sommé de saisir la justice, alors que le document peut être rectifié.

Par ailleurs et malheureusement, cet état de fait est toujours d’actualité, des centaines de citoyens sont malheureusement obligées de faire la navette vers les instances juridiques pour des erreurs qu’elles n’ont pas commises.

Lu sur L’Echo d’Oran