Le nouveau président de la Turquie, le chef du parti islamiste de l’AKP, Recepp Tayyip Erdogan, a un faible pour l’Algérie. Ou plutôt les milieux d’affaires turcs ne veulent pas rater le marché algérien avec ses 260 milliards de dollars d’investissements promis pour le plan quinquennal 2014-2019.
Cette première visite en Algérie en tant que président, après trois visites en tant que Premier ministre, va permettre à Erdogan de parler affaires surtout avec ses interlocuteurs algériens, au premier rang le président Abdelaziz Bouteflika avec lequel il aura un long entretien, ensuite avec le Premier ministre Abdelmalek Sellal. Pour le volet politique, ce sera également l’occasion pour le chef de l’Etat turc de faire le point avec les responsables algériens sur plusieurs dossiers d’actualité, dont celui de la lutte contre le terrorisme, la situation en Palestine occupée, en Syrie et en Irak.
Mais, cette visite d’Erdogan en Algérie aura incontestablement un cachet économique, et c’est en tant qu’ambassadeur des milieux d’affaires turcs qu’il entend donner le ’tempo » à cette visite. Il est clair que la Turquie veut devenir un acteur majeur dans l’économie algérienne où elle a déjà pris pied dans plusieurs secteurs d’activité, dont le BTP, le rail et la confection. En juin 2013, alors Premier ministre, il avait déclaré à Oran: ’nous souhaitons voir les échanges commerciaux entre l’Algérie et la Turquie atteindre les 10 milliards de dollars par an le plus tôt possible ». L’offensive turque que le marché algérien veut également mettre les opérateurs de ce pays en pole position dans les secteurs les plus rentables, avec une forte valeur ajoutée.
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