Seize joueurs sur vingt-trois nés en France. Christian Gourcuff ne s’est pas gêné pour se servir dans le réservoir des binationaux français et algériens à la CAN. Le phénomène n’est pas nouveau. Il a même donné lieu à un proverbe qui fait beaucoup rire au pays: «Il vaut mieux avoir un destin comparable à celui de Zinédine Zidane avec l’équipe d’Algérie que de connaître le sort d’un Camel Meriem (3 sélections en équipe de France) avec les Bleus.» Sauf que le débauchage intensif s’est accéléré, et qu’à ce rythme, le prochain Zidane choisira les Fennecs pendant que les Bleus se contenteront des futurs Meriem. 20 Minutes vous explique pourquoi.
Parce que la Fédération algérienne s’y prend bien
«J’ai pris le guide des joueurs de L1, L2 et National, et je suis allé voir tous ceux qui avaient des racines leur permettant de jouer pour l’Algérie». Directeur sportif de la sélection algérienne en 2004, le recruteur belge Christian Pauwells raconte sans détour le démarchage assumé de la fédération algérienne, impulsé par son président tout-puissant Mohamed Raouraoua. «Je leur disais qu’on avait des manques à certains postes et leur parlais de la CAN, de la Coupe du monde. Cela se passait très bien à chaque fois».
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