Une enquête d’une durée de 9 mois effectuée par la Gendarmerie nationale a fait ressortir l’existence de 36 dossiers d’étudiants inscrits à la faculté de droit (29 en filière de droit et 7 en filière de sciences politiques) et 35 autres dossiers d’étudiants inscrits à la faculté des sciences économiques, commerciale et de gestion, avec de fausses attestations de baccalauréat ainsi que des cartes d’inscription à l’université.
De plus, 50 responsables de l’Université d’Oran, dont l’adjoint du recteur de l’université d’Es-Sénia et les directeurs des facultés de droit et des sciences économiques sont accusés pour faux et usage de faux, usurpation de fonction, contrefaçon de sceaux de l’État et trafic d’influence.
Trois d’entre eux, dont deux cadres de la Direction de l’éducation de la wilaya ont été placés sous mandat de dépôt. 41 autres ont été mis sous contrôle judiciaire.
Ce trafic a commencé dans les années 2003, selon les enquêteurs, qui précisent que certains faux diplômés sont devenus médecins, cadres à Sonatrach, alors que d’autres ont obtenu des bourses d’études à l’étranger.